A l’occasion des cinq ans de la mort d’Alain Bashung, l’intégrale des disques du chanteur est à découvrir ici, de son premier album « Roman-Photo » à son dernier « L’Homme à tête de chou », relecture de l’album de Serge Gainsbourg. Un parcours magistral à redécouvrir ici.
Novice (1988)
En 1989, Bashung a passé la quarantaine, et cet album noir, vicié, étouffant, peut apparaître comme l’excroissance visible d’une crise personnelle profonde et durable. Le redoutable Nick Patrick pousse toujours les boutons.
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Passé le Rio Grande (1985)
Le premier de ses albums « Eddy Mitchell ». Mais alors que le second, Osez Joséphine, aura le mérite du cachet authentique (Memphis), Passé le Rio Grande regarde encore l’Amérique des Mitchum et Dean Martin à distance, à travers l’éternelle fantasmagorie dernière séance des rejetons du baby-boom nés du mauvais côté de l’Atlantique.
Live Tour 1985 (1985)
Le problème, majeur, est que ce disque n’existe pas. Du 14 mars au 27 avril de l’année étiquetée, Bashung patrouille les scènes de France. Il copule (des photos en témoignent) au-dessus du manche de sa guitare. Et l’oiseau surfe sur son retour dans les hit-parades, grâce à SOS Amor et un Tu touches pas à mon pote offert à SOS Racisme.
Figure Imposée (1983)
En 1983, Arthur est né. Et en 1983, on pourrait ne retenir que cela, l’irruption d’un nouveau Bashung par ici, et puis se dire qu’après le cataclysme de Play Blessures, le chanteur, âgé de 36 ans, jeune père en somme, va s’octroyer un peu de repos. Et nous avec. Mais Bashung adore les virages sur la jante, les erreurs, les scories et les périls divers.
Play Blessures (1982)
En 1973, et pour le compte d’un nanar musical évocateur de la Révolution française, l’inénarrable Claude-Michel Schönberg a le bon goût d’engager Alain B. dans le rôle de Robespierre. Neuf ans plus tard, Bashung coupe les têtes et change une équipe qui gagne.
Pizza (1980)
Avec son titre franchement tarte et sa très forte coloration pub-rock (Dave Edmunds, le fondateur de Rockpile, est aux manettes), Pizza n’est pas à proprement parler l’album le plus sexy d’Alain Bashung.
Roulette Russe (1978)
Deuxième album de la seconde vie de Bashung, Roulette russe est encore un coup d’essai mal transformé, un peu gênant à la réécoute tant il navigue entre deux eaux et ne parvient à en dominer aucune.
Roman-Photo (1976)
L’acte de naissance officiel d’un Bashung qui gagne enfin le droit de mettre en boîte un album sous son propre nom. L’Alsacien ressemble alors à un type tout juste sorti de cabane, qui ne sait pas trop quoi faire de sa peau ni de sa liberté.
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