Entre triturations soniques et folk pastoral, un album couillu et pas couillon. Critique et écoute.
Longtemps, on a considéré les gars d’Akron/Family comme de fabuleux rejetons des 70’s, en prise directe avec une secte de hippies s’adonnant à la méditation et au sexe en plein air.
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On finit pourtant par croire que le trio américain se fiche royalement de ce qui a pu préexister, brisant les lois, cassant les rythmes et durcissant encore une fois le ton sur Sub Verses, un septième album dont l’intensité (des arrangements, des harmonies…) s’apparente à l’aboutissement d’années de recherches en beauté électrique.
Aussi à l’aise dans le free-folk que dans le rock rugueux, dans les expérimentations psyché que dans la souplesse de l’afro-funk, cette étrange famille pousse ici le rock jusqu’au bout de ses convulsions, comme sur l’impeccable No-Room, où une chorale hypnotique cède le pas à un long larsen abrasif, voire bruitiste. Randall Dunn (Sunn 0))), Black Mountain) est à la production, et ça s’entend.
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