Les vilains petits crapauds Hovercraft regardent Tortoise voler, alors ils essaient de faire la même chose. Ils n’y arrivent pas, mais la tentative est belle. Alors ils partent piller la tombe de Slint, maltraitent le son de Spiderland pendant une longue messe enregistrée en direct qu’ils appellent Akathisia. Une basse métronomique ouvre le bal, une […]
Les vilains petits crapauds Hovercraft regardent Tortoise voler, alors ils essaient de faire la même chose. Ils n’y arrivent pas, mais la tentative est belle. Alors ils partent piller la tombe de Slint, maltraitent le son de Spiderland pendant une longue messe enregistrée en direct qu’ils appellent Akathisia. Une basse métronomique ouvre le bal, une batterie puissante prend le relais et quelque chose qui sonne plus comme des billes d’acier tombant dans un seau de zinc que comme une guitare se joint à la fête. Ça dure pendant quelques minutes et puis tout explose dans un festival pyrotechnique. Et tout l’album est comme ça : râleur et profondément terrien. Enfin, un De orbit burn tentaculaire termine l’album dans la grâce et le calme. On croirait presque que par un jeu de tombes communicantes, Sterling Morrison s’en est retourné faire un petit bout de Venus in furs au milieu du morceau. En choisissant un cadre de rock improvisé, un minimum d’instrumentation et une production caverneuse, Hovercraft a réussi à varier les plaisirs et les ambiances avec une grâce vraiment peu commune.
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