Depuis que la part la plus sombre de la new-wave a décidé de fricoter avec l’électronique, quelques jolis disques ont décroché la timbale. De Death In Vegas aux Two Lone Swordsmen d’Andy Weatherall, ceux qui auraient pu passer pour de vils corbeaux il y a encore quelques années ont su profiter de la modernité des […]
Depuis que la part la plus sombre de la new-wave a décidé de fricoter avec l’électronique, quelques jolis disques ont décroché la timbale. De Death In Vegas aux Two Lone Swordsmen d’Andy Weatherall, ceux qui auraient pu passer pour de vils corbeaux il y a encore quelques années ont su profiter de la modernité des machines pour graver leurs noirs desseins sans recourir à des guitares ténébreuses, au mascara ou à des chants sépulcraux. Membre du trio Chicken Lips, Andy Meecham, alias The Emperor Machine, puise son inspiration autant dans les basses de Joy Division que dans les musiques de films de John Carpenter ou les digressions Krautrock de Can.
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Propulsé par une infrabasse métallique et abyssale, ce premier album en forme de bande-son pour cabine de pilotage de vaisseau spatial un peu kitsch permet à Andy Meecham de faire étalage de toute sa collection de vieux synthés. Les titres semblent tout droit sortis d’un âge d’or révolu de la révolution industrielle et cybernétique (How to Build a Super Computer , Brains in a Box, Pop Goes the Spaceman).
Mais derrière le simplisme apparent se cache une redoutable efficacité, à l’image du martial Sh3a, hymne capable de réunir, dans une même montée, des synthés cuivrés pour musique de film américain et des vapeurs d’acides spécialement concoctées pour le dance-floor. Entre post-punk, techno, post rock, funk de l’espace et science-fiction, un artiste de BO qui réconcilie les anciens et les nouveaux.
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