Remous psychédéliques.
Sur Somnographe, les Français rappelaient que la pop-music pouvait être ici une première langue avec laquelle on pouvait se permettre les plus audacieuses prouesses grammaticales – au lieu de juste servir à réciter, sagement, de belles histoires étrangères. Emportés par le vent, ils laissaient flotter leurs chansons dans les remous psychédéliques, souvent uniquement rattachées à la réalité par un chant étonnamment clair et proche – alors que la musique semblait si lointaine, si floutée. C’est cette manière de faire de la pop à la fois méticuleuse, ordonnée d’apparence et mentalement dérangée, diffractée qui fait la force du clip de Midnight Garden, temps fort de Somnographe. Une chanson qui hantait déjà les jours radieux – et qui s’occupera désormais des nuits d’angoisse, merci les gars.
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