Retour du duo français avec un disque plus électronique, synthétique et très anglais dans sa forme. Critique et écoute.
Ce n’est pas sur leurs collaborations (le fameux single U-Turn (Lili) donné à la BO du film Je vais bien, ne t’en fais pas au duo partagé avec Zazie…), ni sur leur passé (Olivier Coursier, moitié du duo, fut guitariste en tournée avec Mass Hysteria…) qu’on va juger Aaron. C’est tout simplement sur leurs morceaux, dont We Cut the Night, dernier chapitre en date, propose un nouvel aperçu.
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L’album avait été annoncé par John Malkovich dans un teaser sorti avant l’été : plutôt alléchant. Il se veut un recommencement, un disque en rupture avec ceux qui l’ont précédé. Plus électronique et synthétique, il s’avère aussi nettement plus dansant (l’inaugural Blouson noir, qui emprunte avec brio à Depeche Mode, le tubesque The Leftovers taillé pour les radios et les synchros…), très anglais dans sa forme.
Malgré quelques passages plus dispensables (Maybe on the Moon, Shades of Blue), l’entreprise, si elle ne révolutionne pas la face du monde, est plutôt convaincante.
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