Entre gloriole et coups de grisou, toute la complexité d’un rappeur attachant. Critique et et écoute.
Le buzz ensoleillé qui précède A2H, hérité de sa Summer Stories Kush Tape (2011) ou de ses travaux avec le rider Aelpéacha ne doit pas tromper : sur son second album, le prince du cool livre beaucoup plus – nerveux, loquace et bien entouré, mais aussi rentré, intime et solitaire.
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Entre l’humour potache et les racontars de voyou se glissent les questions intimes et les morceaux de vie qui donnent un relief singulier à son bal disloqué. Où le bandit volubile est en réalité un chômeur plein de questions, un bluesman qui se regarde en face, des démons qui le poursuivent sur Robert A2 Johnson jusqu’à cette princesse qui l’esquive sur Elle ne veut pas. Un voyage personnel posé sur productions de velours que son interprétation habitée, émaillée de ponts, de refrains ou de gimmicks marquants, rend vivant, réel.
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