Le garçon mal dessiné venu d’Outre-Manche se souvient de Gainsbourg dans les seventies, et surtout de Bonnie and Clyde.
La première chanson que j’ai entendue était probablement Je t’aime, moi non plus, quelque part dans les seventies, quand j’étais jeune, à la télé ou à la radio. J’avais pensé à l’époque que c’était juste une chanson pop comme une autre, mais avec quelque chose de bizarre et tordu en elle. Ce que j’aime en général dans sa musique, c’est l’attention portée aux détails, les sons des enregistrements, l’instrumentation et l’orchestration.
Son style était très personnel, plein de sensibilité. Il y avait également de l’humour dans ses chansons, et c’est toujours une bonne chose que de ne pas se prendre trop au sérieux. Ce qui me plaisait bien aussi, c’est qu’il était un vrai dingue, un rebelle qui savait où il allait, un personnage cool qui faisait ce qu’il avait à faire sans s’occuper des imbéciles.
Je pense qu’il m’a influencé subliminalement au cours des années, sa musique s’est inflitrée sous ma peau. Aujourd’hui, elle est toujours fraiche et moderne, et j’aspire bien sur à ça. Ma chanson préférée de lui est Bonnie And Clyde, parce que le son et la production sont excellents, la voix est magnifique. Elle est sombre mais mélodique, catchy avec des arrangements tout simples.