Il faut de l’imagination à Tram pour envisager de tels espaces, un tel détachement dans un ville, Londres, aux horizons invisibles. Mais Tram, comme Dead Can Dance ou Low, vit à un autre rythme, une autre époque : les averses serrées de cordes, orgues et instruments précieux évoquent la mélancolie suintante de Thomas Hardy, la […]
Il faut de l’imagination à Tram pour envisager de tels espaces, un tel détachement dans un ville, Londres, aux horizons invisibles. Mais Tram, comme Dead Can Dance ou Low, vit à un autre rythme, une autre époque : les averses serrées de cordes, orgues et instruments précieux évoquent la mélancolie suintante de Thomas Hardy, la voix assexuée de Paul Anderson semble psalmodier le De Profundis d’Oscar Wilde. Tram joue ainsi la country-music d’une campagne blafarde et brûlée, à la quiétude et l’euphuisme d’autant plus dérangeants que tout ici appelle aux orages de larmes (Painful education ou You let me down font passer jusqu’aux proches Tindersticks pour Benny Hill). Les plus sensibles (et patients) offriront à ces larmoiements une épaule compatissante. Rien n’empêche les insensibles de mettre un grand coup de pied dans les tibias de Tram.
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