Entre ombre et lumière, une fabuleuse initiation à un univers parallèle. Critique et écoute.
Jehnny Beth (Savages) et son alter ego Johnny Hostile, têtes pensantes du label Pop Noire, ont décidément le nez creux quand il s’agit de dénicher la perle rare : dernière trouvaille en date, après Lescop ou Le Vasco, la fratrie néo-zélandaise de A Dead Forest Index. Soit, en version éthérée et contemplative, le duo le plus délicieusement anachronique du moment.
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Les frères Sherry partagent en effet avec leurs vaillants prédécesseurs de Dead Can Dance un goût certain pour l’ésotérisme chic et le beau bizarre. Equarri presque à l’os, leur folk organique n’en est pas moins somptueux et violemment sensuel. Cerise sur cette forêt dark : la pomme d’Adam (guitares, chant) convoque successivement les figures tutélaires de Brendan Perry ou de Nico tandis que Sam, à la batterie, vise un élégant less is more. Une dramaturgie de velours qui ravira autant les fans du Velvet Underground ou de Mazzy Star que d’Hedi Slimane.
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