Nouvelle signature du label parisien Karat, dont on suivait les aventures minimales (Ark, Cabanne, Krikor) avec un chouïa moins d’intérêt ces derniers temps, Double U est une sacrée bonne surprise. Il y a deux ans, Life Behind a Window, le premier album de ce Montpelliérain installé à Paris, très fortement influencé par l’electronica cotonneuse de […]
Nouvelle signature du label parisien Karat, dont on suivait les aventures minimales (Ark, Cabanne, Krikor) avec un chouïa moins d’intérêt ces derniers temps, Double U est une sacrée bonne surprise. Il y a deux ans, Life Behind a Window, le premier album de ce Montpelliérain installé à Paris, très fortement influencé par l’electronica cotonneuse de Boards Of Canada ou Notwist, avait laissé présager d’un joli potentiel. Un espoir que confirme aujourd’hui A Bottle In the Sea, plus homogène et abouti.
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Délaissant un peu les beats electro au profit d’une folktronica bricolo et envoûtante, faite de petites voix mélancoliques, de guitares douces et apaisantes, de rythmes épurés et groovy, le disque propose un étonnant et ambitieux mélange des genres. Evoquant le Beck des débuts (Loser), Syd Barrett (Bike), Kings Of Convenience et parfois même Gorillaz, les premiers titres du disque frôlent le sans-faute. De quoi bien vite oublier quelques morceaux plus anecdotiques sur la fin du disque, et faire de A Bottle In the Sea un must en ces heures de langueur estivale.
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