Un bijou de sensibilité minimaliste par un maître discret du songwriting britannique.
Au début des seventies, le Londonien Bill Fay publia deux albums à couper le souffle, puis s’évapora. Redécouverts sur le tard quand un label eut l’excellente idée de les rééditer à la fin des années 1990, ces deux chefs-d’œuvre ont sorti de l’oubli le songwriter qui les avait façonnés dans sa jeunesse.
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“Je suis empli d’émerveillement une fois de plus”, chante Bill Fay
Depuis, plusieurs nouveaux enregistrements sont venus s’ajouter à sa modeste discographie, histoire de rattraper le temps perdu. Ce come-back, dont il se dit le premier surpris, lui a valu les éloges de plusieurs générations d’artistes, de Nick Cave à The War on Drugs, en passant par Wilco et Jim O’Rourke.
Cinquante ans après Bill Fay (1970) et Time of the Last Persecution (1971), Bill Fay revient, à 76 ans, avec Countless Branches, un recueil de chansons intimistes et feutrées, portées par un piano sobre et une guitare acoustique. Leur brièveté et le minimalisme des arrangements font penser à des haïkus intemporels.
“Je suis empli d’émerveillement une fois de plus”, chante ce vétéran touchant sur Filled with Wonder Once Again – c’est exactement l’effet ressenti à l’écoute de ces sublimes contes de Fay.
Countless Branches Dead Oceans/PIAS
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