Cette semaine, au détour d’une interview Juliette Armanet a osé avouer ne pas aimer “Les Lacs du Connemara” (comme on la comprend). On a toutes et tous des chansons que l’on déteste plus que tout, voici les nôtres. Et Dire Straits prend cher, deux fois.
Blurred Lines de Robin Thicke
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Une espèce de foutage de gueule sexiste où les femmes sont présentées comme des “animaux” qui ne savent pas vraiment ce qu’elles veulent, avec miaulement d’Emily Ratajkowski à l’appui (clin d’œil à la chatte qu’on a entre les jambes, je suppose, classe). La rythmique du morceau est aussi insupportable que le clip où des meufs se trémoussent nues aux côtés de mecs en costard, et le sourire éclatant du beauf Robin Thicke. CB
Zombie de The Cranberries
Le titre le plus réputé du groupe et pourtant le plus détestable. Du pacifisme pour les nul·les. Le refrain est nasillard et les voix sont insupportables et entêtantes. Bref on l’a dans la tête pendant des heures alors qu’on aimerait juste ne plus jamais l’entendre. MS
Money for Nothing de Dire Straits
Parmi l’avalanche de morceaux inécoutables par l’un des groupes les plus rédhibitoires de l’histoire du rock, Money for Nothing de Dire Straits trône véritablement au sommet. Ainsi donc, cette sinistre scie de 1985, qui commence par une intro synthétique et une descente de toms digne d’un concert à Wembley, est immédiatement reconnaissable au fameux riff de guitare de Mark Knopfler (arborant un bandeau en éponge du pire mauvais goût) qui faisait son effet chez les vendeurs de chaîne hi-fi – nous sommes alors en plein essor du compact-disc. Comme on a toujours préféré le génie à la technicité, l’épidermique Money for Nothing est une punition auditive dont on se demande encore ce que Sting est venu faire en studio pour chanter en chœur sur le refrain. Music for Nothing. FV
Armstrong de Claude Nougaro
Money For Nothing de Dire Straits (oui, encore)
Pas là de Vianney
Ce n’est pas difficile de détester Vianney. Son petit polo de catho en école de commerce, son amitié avec l’émissaire de Bolloré, Geoffroy Lejeune, sa voix geignarde et ses titres de chanson niveau CP-CE1 (Moi aimer toi, les gens sont méchants). Celle que j’abhorre le plus dans sa discographie, c’est assurément Pas là. Le violon qui pleure au début, cette patate chaude dans la voix et ce refrain écrit dans les flammes de l’enfer : “Mais t’es pas là, mais t’es où? (Pas là, pas là, pas là) Mais t’es pas là, mais t’es où? (Pas là, pas là, pas là) Mais t’es pas là, mais t’es où? (Pas là, pas là) Mais t’es où? (Pas là, pas là, pas là) Mais t’es pas là, mais t’es où? (Pas là, pas là, pas là) Mais t’es pas là, mais t’es où? (Pas là, pas là) Mais t’es où? (Pas là, pas là).” Copie-colle, repeat x10. Les effets spéciaux du clip combinés au refrain collent la nausée pour plusieurs heures. EP
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