Que l’inspiration leur soit venue en écoutant les vieux disques du label On-U Sound ou de la simple volonté de trouver de nouveaux terrains vierges de jeux électroniques, on reste sidéré par les prodiges d’inventivité qu’ont déployés Américains et Allemands pour détruire le dub. Privé de ses origines et désormais enfoui sous la glace, Pole, […]
Que l’inspiration leur soit venue en écoutant les vieux disques du label On-U Sound ou de la simple volonté de trouver de nouveaux terrains vierges de jeux électroniques, on reste sidéré par les prodiges d’inventivité qu’ont déployés Américains et Allemands pour détruire le dub. Privé de ses origines et désormais enfoui sous la glace, Pole, Kid Clayton et Pan American s’en partagent désormais les lambeaux. Pour son deuxième album en solo, le Labradford en chef Mark Nelson fait avaler des kilomètres de rythmes minimaux ouverts à tous les vents – et c’est justement ce qui crée l’événement. Parfois, une vraie chanson réussit à faire son nid dans ce décor lunaire : c’est le magnifique Code, recouvert par des vocaux féminins incroyablement mélancoliques. A l’image de ces trompettes bouchées qui prennent d’assaut le rapide Double rall – nous rappelant la bombe Nils Petter Molvaer sortie sur ECM il y a deux ans -, on se trouve ainsi rassuré par la bonne santé créatrice de Mark Nelson dont la musique ose à nouveau explorer l’inconnu.
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