De par ses choix musicaux sans concession et pour la facilité déconcertante avec laquelle il retourne n’importe quel dance-floor de la planète, Laurent Garnier est devenu une icône techno. Reconnaissance internationale pour le travail de défrichage sonore effectué depuis ses débuts à l’Haçienda dès 86 : reste à présent la douloureuse étape de la production, […]
De par ses choix musicaux sans concession et pour la facilité déconcertante avec laquelle il retourne n’importe quel dance-floor de la planète, Laurent Garnier est devenu une icône techno. Reconnaissance internationale pour le travail de défrichage sonore effectué depuis ses débuts à l’Haçienda dès 86 : reste à présent la douloureuse étape de la production, aboutissement logique du travail du DJ. Après une collection de maxis et de remixes sous différents noms et un premier album Shot in the dark, au succès mitigé , voici donc 30, qui non content de renseigner sur l’âge de Laurent Garnier, prouve qu’il est plus qu’un DJ talentueux, un musicien inspiré. Là où Shot in the dark péchait par manque de maturité, 30 s’impose brillamment en jouant la carte d’une techno strictement dure, élevée à Detroit. Sans le tape-à-l’œil et le discours pompeux de trop de ses homologues français, Laurent Garnier semble avoir largement acquis l’expérience et le feeling nécessaires à une reconnaissance grand public, qui l’imposerait en tant que réel musicien et non comme un DJ s’essayant à la composition.
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