Apre, cru, dérangeant : du rock français qui sort de ses gonds.
Sept ans de réflexion pour un premier album qui jadis connut une première édition minorée et en autoproduction, enregistrée live en studio. Le duo devenu trio joue du rock en français dans le texte. On suspecte quelques instants Guilhem Valayé et Samuel Cajal – sous influence bienveillante et reconnue de Dominique A – de brouiller les pistes, pour convenir tout aussi rapidement que l’intérêt est ailleurs.
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Par exemple dans ces quinze chansons qui parviennent à irradier les sons électriques même lorsque le temps est à l’acoustique (le tendu Ne me dis pas, on l’espère prochainement dans votre radio). Peut-être parce que l’écriture à langue bien pendue ne se fourvoie pas dans la tendance d’images faciles. Car les musiques, jusque dans l’a cappella, se fichent immanquablement dans les mémoires avec autant de tendresse que de détermination. Les fulgurances à foison font de cet album l’inattendue merveille de l’instant.
Concert le 15 mars à Paris.
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