Publié en 1999, Destiny réunit quelques-uns des titres les plus méconnus et des plus étonnants de la période Studio One. Le son est très bon, meilleur que sur les deux albums précédents. Quelques perles surprenantes se dégustent avec grand plaisir : la ballade soul Don’t Ever Leave Me, deux prises chantées par Braithwaite, avec deux […]
Publié en 1999, Destiny réunit quelques-uns des titres les plus méconnus et des plus étonnants de la période Studio One. Le son est très bon, meilleur que sur les deux albums précédents. Quelques perles surprenantes se dégustent avec grand plaisir : la ballade soul Don’t Ever Leave Me, deux prises chantées par Braithwaite, avec deux solos de guitare du légendaire Ernest Ranglin, et le sublime et lent doo-wop adolescent I Need You So chanté par Bunny. De solides compositions surgissent du néant : Rock Sweet Rock, I Stand Predominant et Dance With Me, ersatz du célèbre On Broadway du trio soul les Drifters. Plus inattendu, le What’s New Pussycat de Burt Bacharach et Hal David revu en ska, une reprise de Tom Jones exigée par Coxsone. Plus fort encore, le White Christmas d’Irving Berlin en version soul, interprété divinement par Bob Marley à la suite d’une nouvelle exigence du producteur visionnaire. Contre toute attente, le résultat est brillant. Bob nous gratifie aussi d’un gospel dans la pure tradition des églises jamaïcaines : Let the Lord Be Seen in You d’Alex Bradford avec moult harmonies féminines. Un genre qui révèle les racines du reggae, tous les Jamaïcains fréquentant assidûment les églises.
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Tracklisting : Destiny, Wages of Love (alternate), Do You Feel the Same Way Too, Your Love, Don’t Ever Leave Me (take 1), Don’t Ever Leave Me (take 2), I Need You So, Rock Sweet Rock, Another Dance, I Stand Predominant, Where Is My Mother (acoustic version), Where Is My Mother (band take), Dance With Me, What’s New Pussycat, Treat Me Good, Jerking Time, Do It Right, Let the Lord Be Seen in Me.
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