Malgré tout, la filière livre s’organise pour assurer une présence des livres chez les libraires au plus tôt.
Dire que pendant des années les critiques littéraires se sont plaint·es ; surtout l’été, parce qu’ils·elles devaient rester chez eux·elles à lire les romans de la rentrée alors que leurs contemporains sirotaient des cocktails orange en terrasse ; et puis ils·elles se plaignaient du nombre exorbitant de livres à se fader – 500, 600, parfois même 700…
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Mais quand les maisons d’édition ont récemment fermé à cause du coronavirus et quasiment cessé toute activité, nos pathétiques petits geignements habituels nous ont paru obscènes.
Et s’il n’y avait pas de rentrée littéraire en 2020 ? Et si les librairies se mettaient à disparaître, les éditeurs aussi, et si les écrivain·es finissaient par se dire “A quoi bon écrire si je ne peux pas publier, si je ne serai pas lu ?”…
Et si toute une culture s’effondrait, disparaissait ? Qu’on se rassure : il y aura une rentrée ! Avec un peu moins de titres, par respect pour les libraires, qui craignaient de voir les titres annulés en mars-avril tous reportés fin août, et dès lors d’être submergé·es.
Non seulement il y aura une rentrée littéraire, mais les activités des éditeurs reprendront en mai, avec de nouvelles publications programmées entre fin mai et juillet. Alors, rendez-vous dans les librairies très bientôt (masqué·es et ganté·es, comme il se doit).
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