Un récit de science-fiction zinzin à la facture superbe.
Deux gamins explorent une caverne. Ils tombent sur un démon, le tuent, puis ramassent un artéfact magique. Dès le chapitre suivant, nous voici transportés dans le futur, au milieu d’une terre dévastée où les enfants incarnent la résistance contre les Shadowsmen. Déboulent ensuite, dans le plus grand chaos temporel, des fantômes, un jeune fan de superhéros et apparaît un mystérieux comic book…
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Pour apprécier l’intrigue de The Wrenchies, riche en mystères, ellipses et mises en abyme, il faut lâcher prise, laisser de côté tout cartésianisme. Le dessin fantasque de Dalrymple, loué par Mike Mignola, évoque Dave McKean ou Ralph Steadman et contribue à cet abandon. C’est même avec délectation que l’on peut se perdre dans cette science-fiction biscornue, doublée d’un récit d’initiation.
Comme par magie
Spectaculaires et hypnotiques, les planches de ce roman graphique farouchement personnel, vaudraient à elles seules le coup d’œil. De plus, elles servent vraiment une histoire qui finit par se boucler comme par magie, tel du Neil Gaiman.
The Wrenchies (Delcourt), 304 pages, 19,99 €
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