Les aventures d’un ours en peluche et d’un poulet à l’humour absurde et tordu.
Dans un premier tome paru en 2000 (et réédité aujourd’hui), on découvrait la rencontre et les aventures rocambolesques de l’ourson en peluche Fuzz, jeté à la poubelle par un garnement, et du poulet plumé Pluck, échappé de l’abattoir. Ils reviennent semer le désordre dans Splitsville, où ils sont d’emblée séparés par les circonstances. Alors que Fuzz rend service à un gentil fou, Pluck tente de sauver sa peau et de gagner sa vie en combattant dans une arène contre d’autres animaux.
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Cette délirante bande dessinée est loin d’un récit pour enfants malgré son trait simple qui rappelle beaucoup celui du dessinateur danois Vilhelm Hansen, père de la gentillette BD Petzi. La violence règne, tous les coups sont permis et l’auteur Ted Stearn – qui a essaimé son mauvais esprit dans divers dessins animés, dont Daria, Beavis & Butt-Head ou Futurama – se moque allègrement du politiquement correct. Son humour absurde et tordu, son rythme frénétique, font de Splitsville une œuvre adorablement perverse.
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