Ce prodige new-yorkais passe au vitriol l’amour à 20 ans dans des nouvelles surréalistes.
La nouvelle génération de Brooklynois branchés a déjà ses musiciens (Vampire Weekend), sa série télé (Girls), son cinéaste cool (Noah Baumbach). Mais le quartier a aussi une nouvelle voix littéraire : Simon Rich, 29 ans.
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Un New-Yorkais pur jus au visage juvénile, qui passe pour un prodige depuis qu’il a fait ses armes de “plus jeune auteur ever” au Saturday Night Live. Son recueil de nouvelles, Homme cherche femme (The Last Girlfriend on Earth en VO), impose un style singulier, fin mélange de fausse naïveté, de surréalisme et d’observations souvent cinglantes sur les relations amoureuses des vingtenaires. Un type en couple avec Mère Teresa, une ex qui sort avec Hitler, un préservatif au triste destin, des sirènes aquatiques au large des docks…
Il ne faudra pas se fier au marketing repoussant de l’édition française qui le ferait passer pour un auteur d’historiettes pour enfants bas du front, mais se concentrer sur le texte pour découvrir sa plume vive et décalée. Inventif, charmant, ce Rich est malin comme un singe.
Clémentine Goldszal
Homme cherche femme – Et autres histoires d’amour (Seuil), traduit de l’anglais (E.-U.) par Thierry Beauchamp, 224 pages, 15 €, en librairie le 23 janvier
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