Un des meilleurs romans du plus grand écrivain espagnol du moment.
Paris ne finit jamais livre le parcours initiatique hilarant d’un jeune écrivain en herbe, Vila-Matas himself, dans le Paris des années 70. Il se laisse pousser la barbe, porte lunettes et se force à fumer la pipe à la terrasse du Flore pour faire “grantécrivain” français, existentialiste si possible, situationniste de surcroît. Marguerite Duras lui loue une chambre de bonne, rue Saint-Benoît, au-dessus de son appartement, et lui donnera des conseils d’écriture, plongeant ainsi le jeune Vila-Matas dans la plus cruelle confusion…
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Paris ne finit jamais est le livre drôle, poétique, touchant et ironique d’une initiation à la littérature : comment l’on doit perdre ses illusions, ses croyances et ses apparences, ses postures en forme d’impostures pour mieux trouver son style, sa voix, écrire ses propres livres, bref, être soi. L’ironie, constamment touchante, jamais abjecte ni condescendante, dont fait preuve Vila-Matas tout au long du livre, est l’incarnation de sa philosophie de l’écrivain et de l’écriture. L’ironie, c’est ne jamais adhérer complètement, être dans l’écart, là où il y a du jeu.
Nelly Kaprièlian
Paris ne finit jamais, 10/18, traduit de l’espagnol par André Gabastou, 292 pages, 8,50 €
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