Livres
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Du 8 au 12 mars 2023, la 4e édition du festival de littérature contemporaine Effractions pose une nouvelle fois ses valises au Centre Pompidou, avec une quarantaine d'invité·es du monde de la littérature. Grands entretiens et rencontres avec auteur·rices sont au programme.
L’un des événements éditoriaux de ce début mars est, sans conteste, la traduction de la monumentale biographie de Kafka, signée Reiner Stach. Du moins de son premier volume – plus de 900 pages –, “Kafka. Le Temps des décisions”, qui paraît enfin en France vingt et un ans après sa publication en Allemagne. Un premier volume sur les trois que compte la totalité de ce travail titanesque, qui a requis à lui seul dix ans d’enquête et d’écriture à Stach, par ailleurs critique et éditeur allemand.
Après “Shuggie Bain”, l’Écossais Douglas Stuart revient avec “Mungo”, portrait d’un adolescent fracassé sur fond de Glasgow, de misère et d’homophobie. Un fleuve d’amour, virtuose et politique.
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Dans “Les Archives des sentiments”, un archiviste compulsif se demande si on peut ranger l’amour dans un dossier. La réponse oscille entre panique mélancolique et humour fou, par le Suisse Peter Stamm.
L'écrivaine française de 64 ans intègre le jury du prix Goncourt, succédant ainsi à Patrick Rambaud. Elle siégera à la prochaine réunion de l'Académie dès le 4 avril prochain.
Vingt ans avant Mona Chollet, Françoise d’Eaubonne s’intéressait au sort des “sorcières”, ou comment un féminicide de masse eut lieu dans l’histoire. Enfin réédité cette semaine, “Le Sexocide des sorcières” est à (re)découvrir d’urgence.
Une femme accompagne son amie qui va mourir. Dans “Quel est donc ton tourment ?”, l’autrice poursuit sa réflexion sur la façon dont, intimement et collectivement, nous envisageons la mort.
“Une journée inutile” de Janine Brégeon invite à réfléchir à l'inaction comme acte de résistance.
Dans son premier roman, Laure Coromines raconte un été rythmé par les essais nucléaires de l’armée américaine. Elle dresse un portrait tout en nuances d’une bande d’adolescents qui va perdre ses illusions.
En Angleterre, l’éditeur de Roald Dahl vient d’introduire des changements drastiques dans ses romans pour enfants pour plaire à une époque woke. De Salman Rushdie à Rishi Sunak, les indignations pleuvent.