Livres
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Marocain, écrivain de l’autofiction, Rachid O. avait rencontré Hervé Guibert à travers Mathieu Lindon. Pour nous, il évoque l’importance et la modernité de Guibert pour les jeunes homosexuels des années 1980.
Dans son nouveau livre, Ivan Jablonka examine la construction de sa propre masculinité lorsqu’il était enfant et adolescent. Une enquête passionnante qui démontre que la sociohistoire peut être un art du récit subjectif.
Il est mort il y a trente ans, à 36 ans, et brille encore comme un soleil noir. Repoussant les limites de l’autofiction dans ses écrits comme dans ses images, l’écrivain-photographe-cinéaste aura ouvert la voie à d’autres voix. Aujourd’hui, son ami, l’écrivain Mathieu Lindon, publie le magnifique Hervelino et Isabelle Adjani raconte leur relation tumultueuse, tandis qu’écrivains et écrivaines évoquent leur Hervé Guibert.
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C’est chez Michel Foucault que Mathieu Lindon rencontra Hervé Guibert en 1978. Leur amitié durera jusqu’à la mort en 1991 de l’auteur d’A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie. Trente ans plus tard, Mathieu Lindon lui consacre un texte magnifique, Hervelino, entre Rome et Paris, la complicité et l’écriture, la joie et la maladie.
Isabelle Adjani rencontra Hervé Guibert, alors journaliste, lorsqu’il vint en reportage sur l’un de ses tournages. Il·elles devinrent ami·es intimes et l’écrivain fit de l’actrice l’un des personnages centraux de son livre le plus célèbre, A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie. Elle raconte pour nous cette relation tumultueuse.
Ecrivain, metteur en scène et cinéaste, Christophe Honoré avait fait d'Hervé Guibert l’un des personnages de son spectacle Les Idoles en 2019. Il nous dit pourquoi l’écrivain fut la sienne.
En 1999, Christine Angot débutait L'Inceste par une phrase inspirée de l'incipit d'A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie d'Hervé Guibert. Elle retrouve son “timbre” dans le livre de Mathieu Lindon, Hervelino.
L’auteur de Cendrillon et de Comédies françaises rend hommage à Hervé Guibert et son œuvre, qui l’accompagne depuis toujours.
De 1989 à 1991, Marie NDiaye était pensionnaire de la Villa Médicis avec son mari l'écrivain Jean-Yves Cendrey au moment où Hervé Guibert et Mathieu Lindon s’y trouvaient. Elle se souvient.
Léopold Prudon propose avec Shanghai Chagrin une visite de la ville chinoise doublée d’une émouvante BD sur la perte du père.