[Spécial écrivaines oubliées 9/9] Radicalement originale, cette figure littéraire de New York est restée totalement méconnue en France. On la découvre aujourd’hui avec la traduction de ses poèmes.
Retrouvez notre série spéciale consacrée aux autrices méconnues ou oubliées :
Renée Vivien, la poétesse ouvertement lesbienne qui bouscula la Belle Époque
Quand Paola Masino dénonçait le mythe aliénant de la “la fée du foyer”
Elisavet Moutzan-Martinengou bouleversante dans ses “Mémoires d’une recluse”
Constance Debré a lu pour nous le magnifique roman lesbien de Marguerite Radclyffe Hall
En 1948, l’Autrichienne Ilse Aichinger regardait la barbarie nazie depuis l’enfance
Avant Elena Ferrante était Alba de Céspedes, brillante autrice et résistante
Reporter et écrivaine, Andrée Viollis interrogeait les genres dès 1913
De la gloire à l’oubli : Ann Petry, une écrivaine noire dans l’Amérique ségrationniste
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Tapés à la machine puis enfouis dans un tiroir pendant soixante ans (avant leur publication en 2018), les sonnets d’Otis Kidwell Burger viennent d’être traduits en français, offrant à l’autrice américaine une reconnaissance transatlantique posthume.
Décédée en 2021, cette figure de Greenwich Village, où elle tenait salon jusqu’à son trépas, était jusqu’ici connue de Norman Mailer ou Kurt Vonnegut, mais pas de nous.
La gracieuse édition française de L’amour est une saison, recueil qu’elle a composé lors d’un été passé, en 1957, dans une maison au cœur des Catskills avec ses enfants, s’apparente de fait davantage à une révélation qu’à un hommage.
Habiter cette vaste demeure perchée dans la montagne
On y lit, en osmose avec la faune et la flore qui l’entourent, son histoire d’amour chaste et fugace avec l’héritier des lieux, venu lui aussi, le temps d’une saison, habiter cette vaste demeure perchée dans la montagne. Une histoire dont la nature fut d’abord le seul témoin, puis un vieux tiroir, et enfin nos yeux ébahis.
L’amour est une saison d’Otis Kidwell Burger (Rue de l’échiquier), traduit de l’anglais (États-Unis) par Christian Garcin, 68 p., 12,90 €. En librairie.
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