[Spécial Sexe] L’auteur du roman “Connemara”, sorti en février, évoque ses premiers émois, les soupeurs et Pierre Louÿs.
Qu’est-ce qui est excitant aujourd’hui ?
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La complicité.
La première image érotique vue ?
Les planches d’anatomie de l’encyclopédie Tout l’univers.
Une scène de sexe préférée en littérature ?
J’avais été assez bouleversé par Trois filles de leur mère, de Pierre Louÿs, par sa puissance de transgression (inimaginable) et la beauté de son style. Ce n’est peut-être pas là que je trouverai ma scène préférée, mais c’est ce que j’ai lu de plus aveuglant dans ce domaine.
Un mot excitant ?
Viens.
Une icône érotique ado ?
Ashlyn Gere.
Et aujourd’hui ?
Je peux me planter, mais il me semble que les icônes, les role models, les totems, c’est précisément un truc d’ado.
Un souvenir de la première fois ?
Un souvenir bref.
La dernière chose apprise sur le sexe ?
En lisant La Vespasienne, de Sébastien Rutés, j’ai appris ce qu’est un “soupeur”.
Comment bien écrire une scène de sexe ?
Éviter les clichés (ni Sade, ni Gérard de Villiers), chercher à rendre la sensation, et comme pour tout dans un roman : croire aux personnages et aux situations.
Connemara de Nicolas Mathieu (Actes Sud), 400 p., 22 €.
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