Une série de sorcières contemporaines, séduisante et sombre.
Incantations, pactes avec démons et cités englouties… le premier recueil de Midnight Tales diffuse une atmosphère d’épouvante qui rappelle les lueurs irréelles éclairant les textes de Lovecraft. Cependant, si Mathieu Bablet, le créateur de la série, met en scène un ordre de sorcières, il dépoussière le folklore qui leur est attaché et prend le contrepied du fantastique névrotique du maître américain.
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Mis en scène avec les dessinateurs Gax, Bordier, Sourya et Singelin, ses personnages féminins vivent dans notre monde et, en plus de mener leurs missions magiques, ont tous des défis personnels à relever. Les lycéennes de “The Last Dance” ont face à elles le rite du passage du bal de promo, la jeune Indienne de “Samsara” doit s’accommoder du mariage arrangé par sa famille…
Indépendants, les quatre récits dessinés possèdent chacun sa couleur – conte à la chute sombre, ambiance à la Buffy contre les vampires, etc. Réunis dans un même volume, complétés par une nouvelle et du rédactionnel sur certains mythes revisités, ils dessinent un ambitieux univers. La suite à la fin de l’année !
Midnight Tales, vol. 1 de Bablet, Bordier, Gax, Singelin, Sourya (Ankama), 140 p., 13,90 €
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