Connu pour ses récits d’espionnage complexes, l’Américain revient avec une série policière de quatre tomes.
Le responsable d’une station de recherche sous-marine est décédé dans d’étranges circonstances qui laissent penser à un meurtre. Mia, sa fille, est envoyée sur place pour essayer de démasquer la taupe parmi les collègues de son père. Avec son brio habituel, Matt Kindt ne se contente pas d’une histoire de détective à la trame linéaire.
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Ce whodunit aquatique mâtiné d’espionnage et de SF regorge de voyages dans les pensées de Mia et de flash-backs dévoilant des bribes du passé des protagonistes. L’intrigue s’épaissit au fur et à mesure, des secrets et des non-dits rongent les personnages, et ce huis clos sous des tonnes d’eau va se révéler plus compliqué et dangereux à résoudre que prévu.
Le trait vif et brut de Matt Kindt, sublimé par les belles aquarelles éteintes de sa femme Sharlene, donne la vision d’une mer inhospitalière, peuplée de créatures étranges. Une prenante descente en apnée dans le monde du silence.
Dept. H, tome 1 – Meurtre en grande profondeur (Futuropolis), traduit de l’anglais (E.-U.) par Sidonie Van den Dries, 168 p., 22 €
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