Delphine Panique signe une épopée légère, drôle et joyeusement érotique.
Parti en mission dans l’espace, l’astronaute Roger débarque sur une mystérieuse planète. Après une première rencontre très chaude et une éjaculation, il s’aperçoit que son sexe a disparu ! Diminué, il part à la recherche de sa virilité, quête rendue ardue par les souvenirs fiévreux de son amoureuse Penny et la faune locale très portée sur la chose.
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Pochade hypersexuée
Relecture très lointaine d’Homère, cette belle épopée graphique n’a rien d’une pochade hypersexuée. Avec ses constantes inventions graphiques, Delphine Panique insuffle une poésie colorée dans sa trame farceuse, peuplant son univers d’étranges créatures telles que les papillons-clitos.
Album cosmico-orgasmique très libre et sans tabou – quel finale ! –, L’Odyssée du vice réussit à jouer avec les clichés de la sexualité macho tout en restant léger, drôle et joyeusement érotique. Ultime trouvaille : plongé dans le noir, le livre délivre un facétieux message fluorescent. Un mémorable (voire indispensable) volume de la collection BD Cul des Requins marteaux.
L’Odyssée du vice (Les Requins marteaux), 136 pages, 12 €
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