Le soulèvement des banlieues en 2005 revisité par un ex-prof de 35 ans. Explosif.
Son manuscrit est arrivé aux éditions Actes Sud par la poste. C’était en mai 2012. « Myriam Anderson (éditrice chez Actes Sud – ndlr) m’a contacté pour me dire que le texte l’intéressait. Ça faisait six ans que j’étais dessus. » Un an plus tard, le premier roman de ce Lyonnais de 35 ans s’annonce comme la révélation de la rentrée.
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Frondeur, poétique, incandescent, L’Esprit de l’ivresse réinvente le soulèvement des banlieues de 2005 autour de trois destins à vif – un travailleur social, une jeune féministe et le Président. Une tragédie en quatre actes fortement inspirée par deux années d’enseignement de l’histoire-géographie à Argenteuil : « J’ai été un témoin direct des émeutes : le matin, en classe, les élèves épuisés s’endormaient. »
Actualité chaude et souffle épique sont donc au rendez-vous de ce roman hors norme, lorgnant du côté de Malcolm Lowry et Roberto Bolaño.
Emily Barnett
L’Esprit de l’ivresse (Actes Sud), 288 pages, 21,50€, sortie le 21 août
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