Alors que “The Batman” de Matt Reeves sort au cinéma le 2 mars, voici une sélection de dix livres autour de Batman, neuf bandes dessinées et un essai, pour mieux patienter ou explorer l’univers du justicier masqué créé en 1939.
Darwyn Cooke, Batman : Ego (2000)
Cité par le réalisateur Matt Reeves comme une de ses influences directes, Batman Ego signé par le regretté Darwyn Cooke exprime toute l’ambivalence du personnage. Ici, le milliardaire Bruce Wayne, las de jouer au vigilante, se trouve directement confronté à la bête sauvage Batman et les deux doivent signer un pacte.
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Éd. Urban Comics – 168p., 16€, traduction de l’anglais (américain) par Alex Nikolavitch et Jérôme Wicky
Dick Tomasovic, Batman : une légende urbaine (2019)
Historien du cinéma et spécialiste des cultures populaires, Dick Tomasovic dresse ici le portrait du justicier. Avec érudition, il en examine toutes les facettes et les versions (papier, à la télévision ou au cinéma). Dans cet essai, il montre ainsi combien, depuis 1939, cette construction fantasmagorique reste plus complexe qu’il n’y paraît.
Éd Les Impressions Nouvelles – 144p., 12€.
Frank Miller et David Mazzucchelli, Batman : Année un (1988)
Juste après avoir imaginé un Batman vieillissant avec The Dark Knight Returns qui inspirera les films de Christopher Nolan, Frank Miller prend la direction opposée en revisitant de manière réaliste les débuts du justicier. Dessinée magistralement par David Mazzucchelli, Batman : Année Un le montre inexpérimenté dans une ville de Gotham aussi violente que crédible.
Éd. Urban Comics – 144p., 16€, traduction de l’anglais (américain) par Doug Headline
Darwyn Cooke, Catwoman : Le Dernier Braquage (2002)
Interprétée par Zoë Kravitz dans The Batman, Catwoman alias Selina Kyle a rarement été aussi humaine et attachante que dessinée par Darwyn Cooke. Sous l’influence du Parker de l’écrivain Donald Westlake, l’auteur canadien construit autour de la cambrioleuse un superbe polar à l’ambiance sixties avec braquage d’un train lancé à pleine vitesse.
Éd Urban Comics – 248p., 23€, traduction de l’anglais (américain) par Thomas Davier, Doug Headline et Yann Graf
Collectif, Batman Mythology : Bruce Wayne (2021)
À quoi est occupé Bruce Wayne quand il ne patrouille pas dans Gotham ou qu’il ne ressasse pas l’assassinat traumatique de ses parents ? Il reçoit le peintre et le maçon devant réaliser des travaux dans son manoir ou joue au philanthrope. C’est ce que racontent certaines histoires de cette anthologie qui s’attaque à l’homme caché sous la cape.
Éd. Urban Comics – 296p., 23€, traduction de l’anglais (américain) par Jérôme Wicky
Collectif, Batman Arkham : Le Sphinx (2021)
Incarné par Paul Dano dans The Batman, le Sphinx (the Riddler en VO) est apparu pour la première fois en 1948 dans les comics. Défiant Batman par des énigmes et de la tricherie, ce personnage au départ quasi-comique a traversé les décennies pour prendre plus de consistance comme le montre cette sélection d’histoires (dont une écrite par Neil Gaiman).
Éd. Urban Comics – 344p., 29€, traduction de l’anglais (américain) par Xavier Hanart et Jérôme Wicky
Tom King, Lee Weeks et Michael Lark, Batman : À la vie, à la mort (2018)
Depuis que le personnage de Catwoman a été créé en 1940, sa relation avec Batman prend la forme d’une joute amoureuse ambigüe, d’un jeu de séduction sophistiqué. En un récit mémorable et émouvant, le scénariste Tom King et les dessinateurs Lee Weeks et Michael Lark livrent la version définitive de cette idylle.
Éd Urban Comics – 80p., 14€, traduction de l’anglais (américain) par Jérôme Wicky
Josh Simmons, Mark of the Bat (2019)
Il ne s’agit pas de Batman – question de droits – mais ce personnage de justicier y ressemble beaucoup. En deux récits, le dessinateur indé Josh Simmons dézingue la figure du super-héros, montrant son protagoniste perdre la tête et franchir la ligne blanche. Une curiosité qui fera frémir les puristes.
Hüber éditions – 40p., 6€, traduit de l’anglais (américain) par Baptiste Neveux
Collectif, Batman Arkham : Le Pingouin (2021)
Armé de parapluies-gadgets et tiré à quatre épingle, le Pingouin fait partie des premiers ennemis de Batman. Avec les décennies, ce caïd de Gotham a conservé son excentricité mais gagné en profondeur, devenant le symbole de l’individu martyrisé à cause de sa différence. Après avoir été joué par Danny DeVito chez Tim Burton, Colin Farrell le campera dans The Batman.
Éd Urban Comics – 352p., 29€, traduit de l’anglais (américain) par Thomas Davier et Xavier Hanart
Mattson Tomlin et Andrea Sorrentino, Batman : Imposter (2022)
Au grand désarroi de Bruce Wayne, un faux Batman a été filmé en train d’exécuter des truands. Entre séances avec sa psy et flirt avec une policière, le justicier enquête sur ce double. Co-scénariste du film The Batman, Mattson Tomlin et le dessinateur italien Andrea Sorrentino signent une réflexion intéressante autour du personnage.
Éd Urban Comics – 176p., 18€, traduit de l’anglais (américain) par Yann Graf, sortie le 25 février
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