Déjà lauréate du Renaudot, Delphine de Vigan se voit attribuer le prix Goncourt des lycéens,
pour son roman “D’après une histoire vraie” (JC Lattès). Une année faste pour cette écrivaine qui mêle l’autofiction à une sorte de surnaturel.
D’après une histoire vraie est un roman sous l’égide de Stephen King, où l’auteur entremêle une autofiction à la française en s’y mettant en scène à la suite du succès de son précédent roman, Rien ne s’oppose à la nuit (2011), avec la fiction.
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Une femme étrange, “L.”, apparaît dans la vie de la narratrice, qui entretiendra avec elle des liens fusionnels au risque de s’autodétruire. L. est peut-être l’initiale de Lou Delvig, le pseudo que prenait l’écrivain en 2001 pour publier son premier roman, Jours sans faim, récit de son anorexie – une maladie qui deviendra sa pire ennemie, donc forcément intérieure. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore lu, on ne révélera rien de la fin de D’après une histoire vraie, déjà best-seller.
Delphine de Vigan est une habituée des têtes des listes de ventes. Ces précédents romans, Les Jolis Garçons (2005), Un soir de décembre (2005), No et moi (2007) et Les Heures souterraines (2009), ne nous avaient pas convaincus. Dans Rien ne s’oppose à la nuit, elle se penchait sur l’histoire de sa famille, surtout celle de sa mère, articulée autour d’un inceste. Avec D’après une histoire vraie, elle interroge brillamment l’écriture, les limites entre vérité et fiction.
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