Dès le 18 janvier, le festival « Le Goût des autres » au Havre célèbre la littérature new-yorkaise. Les écrivains Paul Auster et Siri Hustvedt en sont les invités d’honneur.
Qui n’a jamais fantasmé New York ? Voulu éprouver cette ville-monde qui a inspiré Franz Kafka, Don DeLillo, Louis-Ferdinand Céline ? Qui n’a pas désiré s’immerger dans les années 70 lors de l’émergence de la No Wave, goûter à cette jungle urbaine où se sont épanouis le jazz, le Pop Art, le hip-hop… ?
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New York est un mythe littéraire. Seuil du Nouveau Monde, creuset des avant-gardes et centre financier, la ville fascine, émerveille et intimide. On la connaît d’ailleurs sans y avoir mis les pieds, car elle marque au fer rouge la production culturelle mondiale. Quelle est son essence ? Comment y vit-on ?
Un festival transdisciplinaire et festif
Au Havre, la septième édition du festival Le Goût des autres permet sans doute de trouver des réponses et tente de cerner, à travers le regard des écrivains, un lieu aux contours en perpétuelle redéfinition. Ville d’excès et anti-statique par excellence, New York n’hésite pas à faire table rase du passé. Fini le temps où l’artiste Agnès Denes avait pu faire pousser un champ de blé en contrebas des Twin Towers! La ville n’est plus abordable, se gentrifie à la vitesse de l’éclair. Faudrait-il ainsi succomber à la nostalgie d’un New York révolu ? En quoi l’architecture et une histoire, parfois traumatique, façonnent-elles la création littéraire ?
Jusqu’au 21 janvier, Le Goût des autres scrute la Grosse Pomme sous toutes ses facettes et tente de restituer ses ambiances et fulgurances. Gratuit, le festival accueille chaque année près de 12 000 visiteurs. Au programme de 2018, sont prévus des lectures musicales, des discussions, des concerts et des évènements gastronomiques autour de la ville qui ne dort jamais et de ceux qu’elle inspire. Des entretiens seront menés avec les écrivains Paul Auster et Siri Hustvedt, figures de proue de la scène littéraire américaine, mais aussi avec la Française Maylis de Kerangal ou encore le Britannique R.J. Ellory. Une carte blanche a également été octroyée au dessinateur Enki Bilal la nuit du 19 janvier…
Pour avoir accès au programme complet, c’est ici.
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