L’ex-titulaire de la couronne ne cache rien de sa dure condition de reine de beauté.
C’est votre rêve inavoué depuis que vous êtes petite fille (ou petit garçon). A vingt centimètres près, et deux lettres trop tôt dans l’alphabet du soutiengorge, vous auriez pu parader sur les podiums de TF1-Endemol le bandeau Miss France greffé sur votre opulente poitrine. Peut-être n’est-il pas trop tard ? Sachez cependant que faire des bisous à Geneviève de Fontenay (retraitée depuis 2010) ne sera pas la seule épreuve insurmontable inhérente à votre nouvelle fonction.
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Il suffit pour s’en convaincre de plonger dans le journal de Miss France 2011, aka Laury Thilleman. Pour commencer, donc, celles ou ceux pourvus de prénoms tels que Hervé ou Marie-Paule n’ont aucune chance de concourir. Une fois décroché le célèbre petit diadème, il vous faudra faire honneur à votre statut d’ambassadrice d’élégance en apprenant à marcher avec une paire de Louboutin jour et nuit. Vous devrez ainsi arpenter plateaux télé, Grand Prix de Monaco, Salon de l’agriculture et dédicaces dans les supermarchés sans jamais vous départir de votre bonne humeur.
A terme, tout cela devra être pour vous « l’occasion de réflexions sur ce qu’est la célébrité », afin d’éviter que d’aucuns vous prennent injustement pour une cruche. Mais que cette méditation sur la sphère médiatique ne vous détourne pas du droit chemin : votre reconversion. Si comme Laury vous êtes passionné(e) de sport, « de surf notamment », vous aurez peut-être une chance d’être parachuté(e) comme consultant(e) sur Eurosport. Bonne chance !
Le Métier de paraître de Laury Thilleman (Editions dialogues), 160 pages, 18,80 €
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