Initiation à un auteur épris de liberté qui fut un pilier de Pilote et Hara Kiri.
Il y a cinq ans disparaissait Frédéric Othon Théodore Aristidès aka Fred. De ce pilier de Hara-Kiri, on retient son album L’Histoire du corbac aux baskets, qui évoquait ses nombreux rendez-vous face à des psys, et surtout son personnage de Philémon, né grâce au soutien de René Goscinny.
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Mais l’auteur n’a jamais voulu se laisser enfermer, comme le prouvent ses textes de chanson pour Jacques Dutronc, ou ses scénarios de courts métrages.
Difficile de rendre compte de son œuvre éparse de cet auteur : pour cela, Le fond de l’air est Fred réunit nombre de planches extraites de six albums – Le fond de l’air est frais (1973), Hum (1974), Ça va ça vient (1977), Y’a plus d’saison (1978), Le Manu Manu (1979), Parade (1982) – ainsi qu’une cinquantaine de dessins publiés dans Pilote mais jamais sortis en album.
Au gré de ces 352 pages, beaucoup d’humour grinçant, une dénonciation féroce des conventions bourgeoises et une inventivité constante. Idéal pour se couper du monde, un peu comme Philémon sur les lettres de l’océan Atlantique.
Le fond de l’air est Fred Dargaud 352 p., 29,99 €
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