Sous l’égide de Woody Allen et Judd Apatow, Jesse Eisenberg signe avec “La Dorade me donne le hoquet” une série de textes jubilatoires.
Ecrire un bouquin, nouveau snobisme hollywoodien ? La question n’est pas si extravagante tant les livres d’acteurs se multiplient dans les librairies. C’est parfois mégalo-barbant (James Franco), bien tenté mais bien raté (David Duchovny) ou simplement cruellement confidentiel (Gillian Anderson). Et parfois aussi – stupeur ! – c’est réussi.
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Dernière (bonne) surprise en date : La dorade me donne le hoquet. Découvert en Zuckerberg ambigu chez David Fincher, actuellement à l’affiche du blockbuster Batman vs. Superman en Lex Luthor inquiétant, l’acteur multitâche Jesse Eisenberg est aussi écrivain.
Antihéros burlesques
Après avoir signé plusieurs pièces de théâtre, son recueil de nouvelles farfelues et réjouissantes, peuplées d’antihéros burlesques et de farces tragi-comiques, emprunte autant au cynisme grinçant de Woody Allen qu’au comique potache de Judd Apatow.
Eisenberg imagine ici la correspondance paranoïaque d’une roommate névrotique, les critiques gastro d’un enfant de 9 ans, les conseils conjugaux d’une spécialiste du conflit bosniaque ou les techniques de drague d’un type sous acide. LOL.
La dorade me donne le hoquet (JC Lattès), traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Antoine Chainas, 220 pages, 18,50 €
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