A l’occasion du salon du livre, découvrez notre sélection de livres, bandes dessinées et essais à ne surtout pas rater.
Enrique Vila-Matas, Air de Dylan (Bourgois) : le sosie de Dylan sur les traces de Francis Scott Fitzgerald. Entre éloge de l’échec et quête du père, une nouvelle mystification littéraire de Vila-Matas.
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Enrique Vila-Matas, Paris ne finit jamais (Titres/Bourgois), un des meilleurs romans du plus grand écrivain espagnol du moment.
Simon Liberati, 113 études de littérature romantique (Flammarion), à travers ses lectures, Simon Liberati nous invite dans un monde parallèle et enchanté.
Jean-Marc Roberts, Deux vies valent mieux qu’une (Flammarion) : en faisant le récit de son cancer, Jean-Marc Roberts dénude le temps, sans jamais le perdre.
Jeffrey Eugenides, Le Roman du Mariage (L’Olivier) : le nouveau roman de l’Américain revisite un thème littéraire vintage : le mariage. À travers trois étudiants de Brown, l’université où il a lui-même étudié, il pose la question du choix à l’ère de la liberté.
Françoise Giroud, Histoire d’une femme libre (Gallimard) : un portrait du monde et des hommes que l’auteur a croisés dans sa vie.
Zadie Smith, Changer d’avis (Gallimard) : un recueil d’essais passionnant autour de l’idée de changer d’avis. De Katharine Hepburn à David Foster Wallace, de la soirée des oscars à sa propre écriture, l’état des lieux de son évolution.
Kevin Powers, Yellow birds (Stock) : ancien soldat dans l’armée américaine, Kevin Powers a combattu dans le Golfe. De son expérience, il a tiré un premier roman puissant, brutal et poétique.
Eric Reinhardt, Le Système Victoria (Folio) : après Cendrillon, Eric Reinhardt envoûte à nouveau avec ce roman ample et tragique qui mêle sexe, jeux de pouvoir et onirisme.
Paul Auster, Chronique d’hiver (Actes Sud) : un récit autobiographique fragmenté, dans lequel l’auteur dresse de lui un portrait de l’artiste en homme vieillissant.
Christine Montalbetti, Love Hotel (POL) : Christine Montalbetti ravive les plaies du 11 mars 2011 au Japon dans un roman hypnotique, à la croisée de la fiction érotique kitsch et du livre de fantômes.
Rachid O., Analphabètes (Gallimard) : dix ans après Ce qui reste, l’auteur fait émerger les tensions entre homosexualité et islam, écriture et filiation. un beau récit autour d’une crise identitaire.
Javier Calvo, Le Jardin suspendu (Galaade) : plongée dans le chaos post-Franco avec le nouveau roman du Barcelonais Javier Calvo. Un polar perché et cosmique.
Jonathan Wable, Six photos noircies (Attila) : au XIXe siècle, une cohorte de monstres humains pistés par deux scientifiques. Le premier recueil fantastique de ce jeune auteur ultradoué.
Berta Marsé, En échec (Christian Bourgois) : en sept nouvelles, Berta Marsé balance une poignée de personnages contre un événement inattendu. Un nouvel écrivain à suivre.
• BD
Kazuo Kamimura, Maria tomes 1 et 2 (Kana) : le portrait d’une jeune fille dans le Japon des années 70 par l’un des maîtres du manga.
Arnaud Le Gouëfflec et Olivier Balez, J’aurai ta peau Dominique A (Glénat) : le talentueux musicien français réinventé dans une mise en abyme à la fois drôle et angoissante.
Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse, Souvenirs de l’empire de l’atome (Dargaud) : un bel hommage à l’âge d’or de la science fiction.
Aisha Franz, Brigitte et la perle cachée (Ça et Là) : la féminité et la maternité finement auscultées dans un récit rythmé et sensible.
Sourdrille, Les idoles malades (Les Requins Marteaux) : les fantasmes bizarres d’un loser machiste, par un dessinateur adoubé par Crumb.
Rachel Deville, L’heure du loup (L’Apocalypse) : fantasmes, craintes, angoisses : plongée dans les cauchemars de Rachel Deville.
Sylvie Rancourt, Mélody (Ego Comme X) : le récit autobiographique sensible d’une ancienne strip-teaseuse à Montréal, enfin édité en France.
Fred, Philémon, Le train où vont les choses, volume 16 (Dargaud) : dernier épisode des aventures du héros. Une issue glaciale et sans appel.
Ted Stearn, Fuzz & Pluzz tome 2 – Splitsville (Cornélius) : les aventures d’un ours en peluche et d’un poulet à l’humour absurde et tordu.
Willem, Dégueulasse (Editions Les Echappés) : primé à Angoulême, Willem revient avec un recueil détonnant sur l’histoire des relations internationales, et les horreurs commises par les grandes puissances depuis plus d’un siècle.
• Essais
Pascal Chabot, Global burn-out (Puf, collection Perspectives critiques) : le philisophe se penche sur le burn-out, nouvelle maladie de civilisation pour travailleurs usés.
Claude Lévi-Strauss, Nous sommes tous des cannibales (Seuil, La Librairie du XXIe siècle) : trois ans après sa disparition, seize textes inédits de Claude Lévi-Strauss rappellent que l’auteur de Tristes tropiques s’intéressait aussi à l’actualité de son pays. Un regard décentré et éclairant sur les enjeux de la vie moderne occidentale.
Gaël Brustier, La guerre culturelle aura bien lieu… (Mille et une nuits) : ce politologue explique la droitisation des espaces politiques et les replis identitaires par l’idée trop développée d’un déclin de l’Occident.
Dominique Quessada, L’inséparé essai sur un monde sans autre (Puf, Perspectives critiques) : l’Autre a disparu. À partir de ce postulat singulier, le philosophe Dominique Quessada propose une interprétation iconoclaste de notre monde en crise.
Michel Kokoreff et Didier Lapeyronnie, Refaire la cité, l’avenir des banlieues (Seuil, La République des idées) : deux sociologues invitent à réincorporer les banlieues abandonnées dans la communauté nationale en réinventant une politique de la ville par le bas, en transformant enfin leurs habitants en acteurs politiques.
Marc Berdet, Fantasmagories du capital, l’invention de la ville-marchandise (Zones) : à travers un parcours dans l’espace urbain et le temps de l’histoire, le sociologue met en évidence l’accomplissement de la logique capitaliste dans le développement de la ville-marchandise.
Vincent Descombes, Les embarras de l’identité (Gallimard, NRF essais) : qu’est-ce qu’une identité ? Pourquoi la revendique-t-on ? Le philosophe déconstruit cette obsession de notre temps.
François Dubet, Olivier Cousin, Eric Macé et Sandrine Rui, Pourquoi moi ? L’expérience des discriminations (Seuil) : les modes d’exclusion sont bien connus, mais qu’en est-il du ressenti au quotidien pour les personnes discriminées? C’est ce qu’a tenté de comprendre une équipe de chercheurs en sociologie.
Angélique Del Rey, La tyrannie de l’évaluation (La découverte, Cahiers libres) : dénonciation des effets délétères de la pratique devenue courante de l’évaluation au travail.
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