Vous passez votre vie à écrire sur les livres, à vous évertuer à différencier les fausses valeurs littéraires des vraies… Bref, vous êtes “critique littéraire”. Et puis un jour, arrive Barack Obama, et il lui suffit de twitter une liste – oui, une simple liste ! –, pour capter une attention mondiale.
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Pas besoin d’argumenter, juste une suite de noms d’auteurs vivants qu’il aime, et les voilà mondialement reconnus et best-sellerisés. Tant mieux, ça nous change de nos premières dames (Carla B.-S., Brigitte M.) qui ne citent que des auteurs morts dans la presse. Sauf que l’on peut se demander si l’Obamaliste ne serait pas purement cosmétique : une façon de s’offrir un ultime autoportrait en… grand humaniste.
Car on y trouve des auteurs qui suivent la vie des plus démunis, des plus malheureux (Matthew Desmond, Elizabeth Strout..), des migrants (Mohsin Hamid), qui sont féministes (Naomi Adelman), historiens (Ron Chernow), etc. C’est, bien sûr, la pure jalousie qui nous fait dire ça. Car avouons qu’il nous épate, Obama, à promouvoir la littérature de son temps. Et s’il met un auteur français dans sa prochaine liste, c’est promis : on ne chipotera plus.
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