Avec “L’avenir de la planète commence dans notre assiette”, Jonathan Safran Foer analyse le rôle de l’élevage intensif dans le réchauffement climatique. Refusant l’inaction comme le catastrophisme, l’auteur livre ici un essai au ton aussi original que personnel.
Le réchauffement climatique et la catastrophe à venir, tout le monde en a connaissance aujourd’hui, et pourtant personne ne s’en émeut. Ou plutôt, tout le monde s’en émeut, mais pas au point d’y croire vraiment. Ou alors, on y croit, mais quand même pas au point d’agir. Alors que l’on en a chacun le pouvoir : il suffit de consommer moins de viande. Dix ans après son essai choc, Faut-il manger les animaux ?, dans lequel il dénonçait le traitement effroyable réservé aux animaux dans les élevages industriels, le romancier Jonathan Safran Foer tire à nouveau la sonnette d’alarme : l’élevage est la deuxième cause, après les combustibles fossiles, d’émissions de gaz à effets de serre, et la première en production de méthane ainsi qu’en matière déforestation. Et on continue à manger de la viande et à contribuer à la perpétuation de l’élevage massif ? “Ce livre est un plaidoyer pour nous engager collectivement à manger différemment – en particulier, aucun produit d’origine animale avant le dîner.”
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Drôle de livre hybride, qui mélange récits historiques et réflexions personnelles, statistiques et souvenirs, souvent philosophique et sans cesse honnête – Foer ne se met pas au-dessus des autres, lui aussi s’est voilé la face, lui aussi n’a pas toujours réussi à changer d’habitudes alimentaires. Il accompagne notre propre parcours, on accompagne le sien, à coups d’exemples (la première lettre de suicide datant de l’Egypte ancienne, la vie de sa grand-mère, la Seconde Guerre mondiale, un long dialogue intérieur, etc.), du déni à l’action. Rencontre à New York, chez son agent, autour d’une salade 100 % végane.
Dix ans après Faut-il manger les animaux ?, pourquoi avez-vous éprouvé le besoin de revenir sur le sujet ?
Jonathan Safran Foer — En fait, je ne voulais pas écrire un autre livre sur le sujet. Ce que je voulais, c’était écrire un livre sur le changement climatique et, plus particulièrement, sur ma propre bataille, étrange, avec moi-même. J’ai depuis longtemps pris conscience du problème climatique, et ces trois dernières années, je me disais : “Quelqu’un doit faire quelque chose !” L’année dernière, cela m’est soudainement devenu intolérable. J’en avais marre des autres qui ne faisaient rien, mais j’en avais également assez de moi en ayant marre des autres. J’ai compris qu’il fallait que j’y réfléchisse profondément, que j’en apprenne plus sur le sujet, et enfin, au bout d’un certain temps, j’ai compris que j’allais écrire sur la question de la nourriture. Depuis Faut-il manger les animaux ?, beaucoup de mes idées ont changé : je suis plus nuancé.
De quelle manière ?
Faut-il manger les animaux ? disait qu’il fallait arrêter de manger de la viande et du poisson, celui-ci dit plutôt comment et pourquoi il faut réduire notre consommation de viande. En fait, il ne traite pas que de ce que l’on mange ni du climat, mais du fait que nous sommes très bien informés et que pourtant nous n’agissons pas. Parce qu’il est difficile de changer nos habitudes.
Vous-même, vous révélez très honnêtement qu’il vous est arrivé de manger des burgers pendant la tournée de Faut-il manger les animaux ? !
Oui, car cela me réconfortait. Nous avons tous des souvenirs heureux liés aux plats avec de la viande. Ma grand-mère préparait un poulet délicieux, mon père nous grillait des burgers au barbecue le 4-Juillet. Prendre moins l’avion, cela m’est difficile avec la vie que je mène, mais je peux me passer de viande, alors c’est ce que je fais.
J’ai moi-même pris un avion pour venir vous interviewer au sujet de la lutte contre le réchauffement climatique – tout le monde appréciera l’ironie. Même chez moi, qui suis devenue végétarienne, il y a du déni. Je me dis que si j’étais vraiment engagée dans cette cause, je n’aurais pas pris cet avion, même pour vous.
Mais l’urgence climatique n’est pas une cause ! C’est la réalité. Est-ce que la chimiothérapie est une cause quand on a un cancer ? Mon livre n’est pas un acte militant. C’est plutôt un acte de modération. Nous n’avons pas besoin de changer notre identité ou nos sentiments pour lutter contre le réchauffement climatique, nous avons seulement besoin de changer nos habitudes alimentaires. C’est juste une décision à prendre. Ce que je dis dans mon livre n’est ni un mystère ni un secret, il suffit de passer cinq minutes sur Google et tout le monde peut trouver les chiffres qui prouvent que l’élevage participe majoritairement au dérèglement climatique. Il ne s’agit ni de mon opinion ni de mes idées, mais de la réalité. Maintenant, il y a des façons différentes de réagir à cette réalité : détourner la tête, ou avoir une réaction hystérique et crier à l’apocalypse. Les deux n’ont aucun rapport avec la réalité.
Mais même si on réduit notre consommation de viande, n’est-il pas déjà trop tard ?
Ça dépend de quoi on parle. Il est trop tard pour sauver les barrières de corail, ou certaines villes côtières, ou pour éviter qu’énormément de gens n’aient à migrer. Mais la notion de « sauver la planète » n’a pas de sens : on ne va pas perdre la planète. Nous allons expérimenter une perte profonde, des pertes plus énormes que ce que nous pouvons même imaginer, mais c’est ce que l’on fait en tant qu’individus, entreprises ou pays qui va déterminer l’ampleur de ces pertes. Entre nos décisions et ces effets, il n’y a rien : 100 % du réchauffement climatique depuis la révolution industrielle est dû à l’activité humaine. Il y a donc 100 % de correspondance entre ce que nous faisons et les conséquences sur le climat. Par exemple, si on arrêtait tous de manger du bœuf, il n’y aurait plus d’incendies en Amazonie. Mais ça n’arrivera jamais. Si on réduit la viande de 50 %, on réduit de 50 % la destruction de la forêt amazonienne. Je crois que c’est la façon dont il faut en parler.
Vous écrivez qu’il faudrait aussi réduire notre consommation d’œufs et de produits laitiers. Vous êtes devenu végan ?
Pendant le petit-déjeuner et le déjeuner oui, mais pour le dîner, j’ai encore du mal. A New York, il est très facile d’être végan et végétarien, mais à Paris j’imagine que c’est extrêmement difficile. Et manger chez quelqu’un d’autre est encore une autre histoire ! Récemment, j’ai dit à mes enfants, qui ont 10 et 13 ans, que nous allions arrêter de manger des produits laitiers et de prendre l’avion pour les vacances de Noël, par exemple. Ils ont tout à fait compris.
A ce propos, comment annoncer à des enfants ou des ados que d’ici dix ans leur vie sera beaucoup plus difficile ?
Je ne pense pas que leur vie sera si différente, et c’est une des tragédies de toute l’histoire : les gens les plus responsables du réchauffement climatique seront ceux qui en ressentiront le moins les effets. Contrairement aux populations du Bangladesh, de l’Afrique, de l’Amérique du Sud, qui d’ailleurs en souffrent déjà. Ici, nous aurons de grands orages ou des étés plus chauds, mais cela n’aura rien à voir avec les maladies, la sécheresse, le manque de nourriture ou de médicaments que d’autres vont endurer. Le challenge consiste à comprendre et nous convaincre qu’il faut changer, même si nous ne sommes pas ceux qui sont condamnés à souffrir.
Mais certains scientifiques disent que notre vie, même en Occident, va être impactée par un effondrement social, des guerres, etc.
Les gens qui parlent d’apocalypse semblent y trouver une forme de réconfort malade, car cela nous excuse de ne pas nous engager émotionnellement. Alors que si on se dit que ce qui va arriver va être mauvais, mais qu’on ne sait pas encore à quel point, que cela va dépendre de nos actes, c’est une position plus difficile à tenir mais plus responsable. Ce que l’on sait, par exemple, c’est que même si on arrêtait tous de prendre l’avion, on n’aurait aucune chance d’atteindre l’objectif fixé par l’Accord de Paris (ne pas dépasser les 2 degrés de réchauffement d’ici la fin du XXIe siècle – ndlr). La relation entre nourriture et le climat a été établie et publiée l’année dernière dans Nature : pour essayer d’atteindre l’objectif de l’Accord de Paris, il faut manger beaucoup moins de viande. Ceux qui vivent dans les villes doivent réduire leur consommation de viande de 90 % et de produits laitiers de 60 %. L’élevage est la deuxième cause d’émission de CO2 et la première d’émission de méthane, ce qui provoque ce que l’on essaie d’éviter à tout prix : les feedback loops (boucles de rétroaction – ndlr) qui piègent la chaleur. Nous vivons dans un déficit de ressources et nous produisons trop. On peut bien sûr produire des émissions de gaz à effet de serre, mais pas plus que ce que les arbres peuvent absorber. Il y a un milliard d’individus dans le monde qui meurent de faim, des enfants de 5 ans qui sont affamés, alors que beaucoup de champs produisent des céréales pour nourrir les animaux. Il nous suffit juste de manger moins de produits animaliers pour inverser cela.
Et si on revenait à l’élevage fermier traditionnel ?
Ce serait mieux. Sauf que c’est impraticable avec sept milliards d’individus qui veulent manger de la viande deux fois par jour. Mais s’ils se mettent tous à en manger juste une fois par jour, alors ce sera possible.
Ce qui me frappe le plus, c’est votre optimisme…
Je suis optimiste, oui. Pour changer nos habitudes alimentaires, nous avons besoin de dire l’histoire différemment – d’une façon qui ne soit ni binaire ni méprisante.
C’est aussi aux politiques de bouger, non ?
Obama n’a vraiment pas fait grand-chose contre le réchauffement climatique. Aujourd’hui, face à cette urgence, libéraux et conservateurs se valent : ils ne font rien. D’un côté, les conservateurs ont tellement peur qu’on leur reproche d’avoir changé la législation qu’ils n’agissent pas. De l’autre côté, les libéraux me rendent dingue ! Ils ne veulent rien changer tant que les entreprises et les lois ne changent pas aussi. En fait, ce qu’il faut comprendre, c’est que le haut et le bas s’influencent. Comme on dit ici, les habitudes d’aujourd’hui font les pertes de demain – il faut donc en changer. Ainsi, il nous sera possible d’agir sur les politiques. Si les gens mangeaient différemment, les entreprises changeraient de méthodes, et les politiciens feraient ce que les gens veulent – ce qu’ils font finalement toujours. Il faut arrêter de penser selon le schéma « pourquoi on agirait si la Chine n’agit pas ? », ou « c’est à nos gouvernements d’agir, pas à nous ».
Vous faites un parallèle avec l’effort de guerre demandé aux Américains par Roosevelt durant la Seconde Guerre mondiale. Ne faudrait-il pas établir des règles, voire des lois, concernant la consommation de viande ?
Je ne pense pas que les gens aient envie de ça, et aucun politicien ne serait réélu avec un programme où il préconiserait, par exemple, le rationnement. Et puis regardez ce qui est arrivé chez vous, avec les émeutes des Gilets jaunes dès que Macron a voulu taxer le diesel – je ne juge pas les Gilets jaunes, car la situation était complexe et ces décisions impactaient les plus pauvres. Ici, Donald Trump va rester encore un an, et sera peut-être réélu. Alors, qu’attend-on pour agir ? Dans deux ans, on peut avoir plus de manifs, de T-shirts, de bonnes intentions et rien d’autre ; ou alors un vrai changement : peut-être qu’un plat consommé sur deux sera végétarien.
Récemment, Jonathan Franzen a publié un texte dans le “New Yorker”, et Naomi Klein un recueil d’article (Plan B pour la planète : le New Deal vert, à paraître chez Actes Sud le 6 novembre. Franzen dit qu’être gentil les uns avec les autres, c’est déjà lutter contre le réchauffement, alors que Klein dit qu’il faut entièrement changer nos structures économiques…
Dans son texte, Franzen semble s’être résigné à l’idée que nous sommes voués à l’échec. Alors que Naomi Klein pense que nous pouvons sauver ce que nous avons à sauver mais en procédant à des changements drastiques. Je suis bien sûr plus enclin à penser comme elle : il faut arrêter le consumérisme à tout-va et vivre avec modération. Si vous dites aux gens qu’il faut tout arrêter, ils ne le feront pas. Mais s’il s’agit juste de modifier ses habitudes, il y a plus de chances pour qu’ils l’acceptent. Et après ça deviendra une forme de contagion sociale et de plus en plus de monde s’y mettra.
Qu’est-ce que vous mangez ?
Du lait d’avoine, des salades, des lentilles, du riz et des pois chiches, des légumes… ça peut paraître intimidant parce que cela requiert une certaine préparation, mais c’est une question de pratique. Il y a des livres de cuisine végétarienne géniaux. J’adore ceux de Yotam Ottolenghi. Il est anglo-israélien mais il est très célèbre ici aux Etats-Unis : sans être végétarien lui-même, il écrit sur la cuisine végétarienne dans le Guardian. D’ailleurs, les chefs sont parmi ceux qui sont le plus éloquent sur le fait qu’il faut manger moins de viande. Par exemple, ce chef anglais, Hugh Fearnley-Whittingstall, qui a écrit The River Cottage Meat Book. Il ne cesse de dire : « Ecoutez, je vais manger de la viande toute ma vie, mais beaucoup moins. » Jamie Oliver en parle aussi.
Dans votre livre, vous établissez des parallèles entre le réchauffement climatique et la Shoah. Mais est-ce comparable ?
Je ne voulais pas comparer la Shoah et la crise climatique. J’ai cherché à penser la façon dont nous répondons aux catastrophes et à savoir si nous sommes prêts à faire des efforts pour les empêcher. En Amérique, pendant la Seconde Guerre mondiale, les gens ont accepté de réduire leur qualité de vie drastiquement – comme payer 49 % de taxes par exemple… –, et personne ne s’en plaignait ; au contraire, les gens se sentaient fiers de participer à l’effort de guerre. Après, je me suis mis à écrire sur ma grand-mère, sur le fait qu’elle ait décidé de partir, de fuir son shtetl juste avant que les nazis ne le détruisent. Elle n’en savait pas plus que les autres, elle n’était pas plus intelligente, mais un jour elle a juste décidé qu’il fallait partir, et c’est ce qui lui a sauvé la vie. Quand je lui ai demandé pourquoi elle avait soudain pensé partir, elle m’a simplement dit : « J’ai senti qu’il fallait que je fasse quelque chose. » Ecrire sur ces deux points m’a permis d’arriver à la conclusion que l’on ne devrait peut-être pas attendre de « sentir » qu’il faut faire quelque chose… Il faut agir tout de suite.
Vous revenez souvent sur Jan Karski, celui qui a alerté le monde sur le ghetto de Varsovie et la destruction des Juifs…
Je reviens sur la rencontre qu’il a eue avec Felix Frankfurter (juge de la Cour suprême des Etats-Unis nommé par Roosevelt – ndlr) quand il l’a alerté sur le traitement que les nazis infligeaient aux Juifs en Pologne, et sur la réaction de ce dernier. Il a répondu à Karski : « Ce n’est pas que je ne vous croie pas, c’est que je ne peux pas vous croire. » Ça m’a bouleversé, car ça a trouvé un écho chez moi : j’ai compris pourquoi, même si je savais pour le réchauffement climatique, je n’arrivais pas à y croire, et dès lors à prendre, vraiment, la décision de changer les choses.
N’êtes-vous pas en colère contre les gouvernements ou les entreprises qui n’ont rien fait alors qu’ils savaient depuis les années 1980 qu’il fallait réduire drastiquement les émissions de CO2 ?
Nous sommes tentés de rejeter le tort sur tel ou tel président ou sur ces compagnies… Il faut quand même préciser que nous avons aimé et consommé ces produits fabriqués pour nous, qui détruisaient le climat. Eh oui, je suis en colère, mais je ne blâme personne. Mais je me blâmerais si je ne faisais rien aujourd’hui. Nous nous trouvons à un moment où plus personne ne peut dire « je ne savais pas ».
Aujourd’hui, un Américain produit combien de CO2 ?
19 tonnes par an, un Français 6, alors qu’un Bengalais en produit 0,2, mais ce n’est pas seulement parce que l’on conduit des grosses voitures et que l’on mange beaucoup de viande. Une grande partie de ces chiffres est produite par le complexe militaro-industriel. La production moyenne du citoyen mondial est de 4,5 tonnes, et il faudrait arriver à 2,1 pour atteindre l’objectif fixé par l’Accord de Paris.
Et si on n’y arrive pas ?
Y arriver nous promet de toutes façons un futur très effrayant, alors si ça ne se produit pas… L’eau s’élèvera de toute façon de 50 centimètres, des villes comme New York ne seront plus habitables, à part si on construit un énorme mur au bord de la mer, ce que l’on fera probablement ; on assistera à la destruction de 20 à 40 % de l’Amazonie ; la canicule de cet été sera considérée comme une température clémente, etc. Les scientifiques pensent qu’il n’y a que 5 % de chances d’atteindre cet objectif. Qu’est-ce qui arrivera si le réchauffement s’élève à 3 degrés ?
Ce qui est consternant, c’est que les gouvernements ne prennent aucune mesure pour parer au pire.
Ils commencent à s’y mettre. A Miami, par exemple, ils commencent à installer d’énormes pompes anti-inondation, et à élever certaines parties de la ville… Et puis, il y a assez de grain pour nourrir tout le monde sur terre, mais on s’en sert pour nourrir les animaux. De toute façon, rejeter la responsabilité sur les autres gouvernements ou pays n’est pas une façon de dealer avec le problème. Nous avons dépassé ce point.
Vous avez commencé ce livre au moment où votre grand-mère, survivante de la Shoah, était en train de mourir. A quel point le fait d’être juif a joué dans votre besoin d’alerter les autres…
C’est sans doute ce qui m’a motivé, mais comme tout le reste dans ma vie, l’écriture de fictions et d’essais, la façon dont j’élève mes enfants… J’écris sur ma grand-mère dans mon livre parce que le fait qu’elle soit en train de mourir était l’événement majeur qui se produisait au même moment dans ma vie, et j’ai choisi de ne pas l’exclure. Ce livre est le reflet de mes pensées, de mon cheminement intérieur. Même si je ne voulais pas faire de la littérature, c’est un livre très littéraire. Les statistiques et les infos peuvent me bouleverser, mais il est très rare que cela me donne envie de changer ma façon de vivre. D’une certaine façon, ce livre entier est comme un essai pour répondre à la question : qu’est-ce qui me ferait changer de mode de vie ?
Livre L’avenir de la planète commence dans notre assiette (L’Olivier), traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville, 352 p., 22 €. Parution le 17 octobre
Rencontre avec Jonathan Safran Foer animée par Nelly Kaprièlian, le 15 octobre, 19 h, Maison de la Poésie, Paris
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