Les aventures d’une équipe de super-anti-héros enfin éditées chez nous.
Le cerveau d’un pilote de course placé dans un corps mécanique, un militaire de l’Air Force One qui peut se transformer en énergie et qui a fusionné avec une docteure, une jeune femme surnommée Crazy Jane, dont l’esprit a été fragmenté en soixante-quatre personnalités à la suite d’un grave traumatisme…
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Et pourtant, bien qu’ils soient des éclopés de la vie, les membres de la Doom Patrol sauvent régulièrement le monde, menacé par des ennemis aussi étranges que les Hommes-Ciseaux ou la Confrérie de Dada qui – dans le premier recueil – piégea Paris dans un tableau.
A partir de 1989, le scénariste anglais Grant Morrison prend en main les aventures de cette équipe de super-anti-héros et, sans aucune pression, imagine les récits les plus fous jamais publiés par DC Comics. Inspiré par William Burroughs, le psychiatre Heinrich Hoffmann ou Brion Gysin (à qui il emprunte la Dreamachine), il donne aux intrigues des contours surréalistes que le dessinateur américain Richard Case réussit à retranscrire fidèlement.
Dans une histoire de ce deuxième tome, on croise ainsi le plus surprenant des personnages : Danny, un coin de rue vivant et conscient. La bizarrerie ultime ? Il aura fallu qu’une série de télévision – intéressante mais loin d’être aussi riche et littéraire – adapte en partie ces histoires pour qu’elles soient traduites en langue française.
Doom Patrol Vol. II de Grant Morrison et Richard Case (Urban Comics), traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Maxime Le Dain, 448 p., 35 €
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