Joshua W. Cotter signe un thriller d’anticipation aux traits psychédéliques.
Remarqué en 2011 pour son récit semi-autobiographique Les Gratte-Ciel du Midwest, Joshua W. Cotter revient avec Déplacement, un récit de SF aux préoccupations humanistes, situé dans un futur proche. Comme chez Margaret Atwood en littérature (la trilogie Le Dernier Homme), Duncan Jones (Moon) ou Christopher Nolan (Interstellar) au cinéma, la survie de l’homme, qui a pris trop de libertés avec la science et la nature, est au cœur de Déplacement.
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Trait simple et psychédélique
Dans ce récit où l’on suit en parallèle l’errance d’un homme mystérieux dans un désert (sur Terre ?) et les tribulations d’une jeune scientifique dans une station spatiale internationale, les éléments SF – intelligence artificielle, navette et portail spatiaux, télépathie… – forment un riche décor, dans lequel Joshua W. Cotter scrute avec un regard perçant les relations humaines. Avec son dessin remarquablement détaillé, à la fois simple et psychédélique, hérité directement de l’underground américain des années 70, Déplacement est un thriller complexe et intrigant, prévu en sept tomes.
Déplacement, vol. 1 (Editions Çà et là), traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Philippe Touboul, 240 pages, 22 €
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