Une entrée remarquée en littérature pour ce couple qui signe le roman avec Nino dans la nuit, ou le texte de la France précaire d’aujourd’hui.
C’est d’abord avec sa voix, torrent de littérature urbaine, sauvage, que Simon Johannin avait retenu notre attention avec son premier roman, l’inoubliable L’Eté des charognes, paru en 2017 chez Allia (lire notre critique). C’est plus tard qu’on a découvert qu’il avait aussi une gueule : une allure de beau gosse un peu mutant, crâne rasé et jean taille haute, flashée dans les magazines pour lesquels il fait le mannequin. Avec Nino dans la nuit, coécrit avec sa femme Capucine, photographe, cet auteur de 26 ans confirme qu’il faut désormais compter avec lui (avec eux !) dans le paysage littéraire français.
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Construit comme un roman noir ultracontemporain, Nino dans la nuit nous entraîne, sur les pas hésitants de Nino – jeune type moitié voleur, dealer, camé, moitié amoureux romantique –, dans toutes les strates de la France des marginaux. Jobs inhumains, appartements précaires, zones urbaines désolées, trafics et dangers. Le roman de la jeunesse d’aujourd’hui.
Nino dans la nuit (Allia), sortie le 3 janvier 2019
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