La vie d’un restaurant ouvert uniquement la nuit. Un immense succès au Japon.
La Cantine de minuit, manga au succès considérable au Japon, devenu une série télé elle-même populaire, puis un film, se situe dans la veine intimiste du manga culinaire, genre aujourd’hui bien fourni. Ce petit restaurant populaire ouvert uniquement la nuit – d’où son nom – voit défiler les âmes solitaires cherchant du réconfort.
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Le lieu, hors du temps et en décalage avec le stress du monde extérieur, la cuisine, familiale, qui ne manque pasde rappeler des souvenirs personnels, et l’oreille bienveillante du patron encouragent les clients à se livrer, à partager, à discuter. Par la voix du patron, le narrateur, on apprend tout de ces liens qui se nouent grâce à la convivialité de ses repas.
Un message de tolérance
Il dévoile les amitiés, les amours naissantes, les secrets de famille, les petits drames, les destins étranges. Derrière ces tranches de vie, l’auteur laisse transparaître un message de tolérance et une certaine critique de la société moderne. Un feel good manga, aux anecdotes à la conclusion souvent positive.
La Cantine de minuit 1 (Le Lézard Noir), traduit du japonais par Miyako Slocombe, 300 pages, 18 €
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