Sous les auspices conjugués de Simone de Beauvoir, Lewis Carroll, Olympe de Gouges ou les Beatles, une BD qui redonne la frite…
Enfant d’un caillou et de la reine Aglaé (Océanide répondant désormais au surnom de Bulle), Boris sait comment prendre le pouvoir : introduire la nécessité de l’argent en donnant aux habitants du royaume le goût des frites et de la bière !
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Depuis près d’une décennie, Anne Simon construit un univers à la fois loufoque et violent, reflet de notre société à peine déformé par sa fantaisie et son goût pour la mythologie. Inspirée par The Beatles (les chansons Being for The Benefit of Mr.Kite!, Dear Prudence, Lovely Rita), Lewis Carroll mais aussi Olympe de Gouges ou Simone de Beauvoir, elle raconte la guerre des genres et le capitalisme moderne.
Jamais de manière frontale : son trait aux hachures graciles se met au service de personnages souvent anthropomorphiques et d’aventures sentimentalo-épiques dignes de l’Antiquité.
Même si plusieurs albums (Le Geste d’Aglaé, Cixtite l’impératrice) ont précédé la sortie de celui-ci, il est toujours possible – magie de la narration – de prendre en cours cette saga non formatée et imprévisible. Qui stoppera l’enfant-patate ?
Boris l’enfant patate (Editions Misma), 164 p., 18 €
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