Une série d’anticipation, et une performance graphique, qui joue avec la science.
En 2010, grâce au supercalculateur nommé Bolshoi, une équipe de chercheurs et d’astronomes a conçu la simulation la plus précise de l’univers. Passionné de sciences (comme il le montre régulièrement dans les recueils de ses Notes), Boulet s’est inspiré de cet événement réel pour imaginer avec le dessinateur Aseyn un monde virtuel, identique au nôtre mais explorable à l’infini.
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Ce qui stimule beaucoup l’héroïne Marje, étudiante en astrophysique pour qui la frontière entre le réel et la simulation s’estompe très vite. Série ludique en apparence, Bolchoi Arena cache bien son jeu, abordant des thématiques passionnantes sans être démonstrative. Si elle captive autant, c’est aussi grâce à l’impressionnante performance graphique d’Aseyn.
Déjà très à l’aise avec les avions il y a trois ans (Nungesser, scénarisé par Fred Bernard), il donne autant d’éclat aux scènes intimistes qu’aux combats virtuels ou aux flottes de vaisseaux. Marchant dans les pas d’Otomo et de Moebius, il permet à Bolchoi Arena d’être un récit d’aventures à la fois spectaculaire et stylé.
Bolchoi Arena, vol. 1 (Delcourt), 168 p., 23,95 €
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