Avec ses trucs et recettes de cuisine à peu près et son humour potache, Guillaume Long fait bien monter la sauce.
Pour Guillaume Long, la tocade nationale actuelle pour la cuisine est à la fois une bénédiction et une calamité. Une bénédiction, car elle lui permet de vivre de ses deux passions, manger et dessiner. Une calamité, car le voilà désormais propulsé au rang d’expert en bonne chère, sous l’œil impitoyable des professionnels et des foodistas.
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Or, si Guillaume Long revendique quelque chose, c’est d’être un simple amateur. “Je suis comme la plupart des gens : soit c’est bon, soit c’est pas bon, soit c’est excellent”, avoue-t-il dans ce troisième tome d’A boire et à manger. Armé d’une bonne dose d’autodérision, ce Mathieu Sapin des casseroles s’attache donc à torpiller son statut naissant tout en continuant à désacraliser la cuisine.
Avec ses trucs pratiques, ses recettes enfantines, ses dosages à l’estime et son humour potache, Du pain sur la planche est l’anti-Masterchef. Le seul livre de cuisine à offrir des heures de lecture et de rire, et qui vous apprend pourquoi “un court-bouillon, c’est un peu comme un slip”.
A boire et à manger, tome 3 – Du pain sur la planche (Gallimard), 160 pages, 22,50 €
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