Le nouveau roman de l’écrivain britannique, “Victory City”, est sorti mardi aux États-Unis. Il paraîtra jeudi au Royaume-Uni, et courant septembre en France aux éditions Actes Sud.
Six mois après avoir été poignardé, Salman Rushdie revient avec un nouveau roman, Victory City. Sorti mardi 7 février aux États-Unis, il raconte l’histoire de Pampa Kampana, une orpheline qui au XIVe siècle va créer la ville de Bisnaga (victory city) grâce à des pouvoirs magiques offerts par une déesse.
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Salman Rushdie avait achevé son livre avant son agression, le 12 août dernier, lorsqu’un jeune homme l’avait attaqué avec un couteau avant de prendre la parole lors d’une conférence à Chautauqua dans l’État de New York. L’écrivain américano-britannique d’origine indienne y vivait depuis vingt ans, cible d’une fatwa émise par l’Iran depuis 1989 pour l’écriture des Versets Sataniques.
Une interview pour le New Yorker
Le 6 février, l’auteur s’est exprimé publiquement pour la première fois depuis son agression lors d’un entretien au New Yorker. Il y raconte les séquelles physiques– la perte de son œil droit et d’une main – et psychologiques causées par l’attaque, pendant laquelle il a reçu une dizaine de coups de couteau dans le cou et l’abdomen.
Salman Rushdie explique souffrir de stress post-traumatique : “J’ai trouvé ça très, très difficile d’écrire. Je m’assieds pour écrire, et rien ne se passe.” L’écrivain se sent pourtant “mieux en prenant en compte ce qu’il s’est passé”, et revient avec un message fort, que l’on retrouve dans la conclusion de son nouveau roman : “les mots sont les seuls vainqueurs.”
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