La suite d’un jeu de rôle avec des cartes, un conte arctique réédité et l’arrivée d’une grande saga japonaise sur la Switch : c’est notre sélection vidéoludique de la semaine.
L’épatant Voice of Cards gagne déjà une suite qui ne l’est pas moins alors que Never Alone se rappelle à notre souvenir parallèlement à l’annonce de sa suite. Quant à Kingdom Hearts, qui marie Disney à Final Fantasy, il s’invite en intégrale sur la Switch.
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Voice of Cards: The Forsaken Maiden
Un petit goût de trop peu. C’est à peu près la seule réserve que l’on avait à la fin du premier Voice of Cards. Non que ce jeu de rôle pensé par Yoko Taro (Nier), dans lequel tout (personnages, lieux, attaques…) était représenté par des cartes, se terminait trop vite, mais ses mécanismes et sa mise en scène donnaient le sentiment de pouvoir mettre en valeur bien d’autres histoires interactives. On n’en accueille qu’avec plus d’enthousiasme The Forsaken Maiden, qui est exactement cela : une nouvelle grande aventure (avec de l’exploration marine, des prêtresses à retrouver…) sur le même modèle, rappelant la collection Un livre dont vous êtes le héros et toujours portée par la voix de son narrateur. Osera-t-on dire qu’on en voudrait encore ?
Sur Switch, PS4, PS5 et Windows, Square Enix, environ 30 €.
Never Alone: Arctic Collection
En attendant sa suite fraîchement annoncée, l’arrivée de Never Alone sur la Switch donne un bon prétexte pour (re)découvrir cette charmante aventure pour un·e ou deux joueur·euses, déjà disponible sur la plupart des autres machines, qui nous confie le destin d’une petite fille du peuple inupiat et d’un renard arctique sur les terres gelées de l’Alaska.
Entre plateforme et puzzle game avec quelque chose d’un Limbo arctique, Never Alone a aussi pour particularité de se présenter à la fois comme un conte (nourri, comme le récent Inua, des légendes inuites) et comme un jeu documentaire avec ses vidéos de “notions culturelles”, qui sont comme autant de notes de bas de page et se débloquent au fil de notre progression. Paru à l’origine en 2014, Never Alone est de ces jeux qui donnent le sentiment de se bonifier avec le temps.
Sur Switch, Upper One Games/E-Line Media, environ 15 €. Également disponible sur PS3, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S, Wii U, iOS, Android, Mac, Linux et Windows.
Kingdom Hearts (Cloud Version)
Pour ses 20 ans, la série Kingdom Hearts, pensée au départ comme un crossover entre Final Fantasy et les films Disney, s’offre une intégrale sur la Switch. Ou presque, car certains volets ne sont disponibles que sous la forme d’un enchaînement de scènes cinématiques alors que les jeux principaux ne sont jouables qu’en version cloud, c’est-à-dire sous réserve d’être connecté·e en permanence par Internet aux serveurs de son éditeur.
Choix discutable pour les premiers Kingdom Hearts, qui frappent aujourd’hui par leur alliage unique d’élan rêveur et de mélancolie, mais dont on ne voit pas bien ce qui les empêcherait de tourner “normalement” sur une Switch, le principe a au moins le mérite de permettre de s’adonner à Kingdom Hearts 3, plus exigeant sur le plan technologique. Assez indigeste sur le plan narratif mais riche de vraies fulgurances, Kingdom Hearts est une série qui se visite.
Sur Switch, Square Enix, environ 100 € (intégrale) ou de 40 à 60 € par compilation.
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