Au menu de la semaine : “Alex Kidd in Miracle World DX”,“Legend of Mana” et “Disgaea 6 : Defiance of Destiny”
Le sixième volet de Disgaea, un RPG japonais et un remake d’Alex Kidd… Nos trois découvertes vidéoludiques de la semaine sont aussi colorées que distrayantes !
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Disgaea 6 : Defiance of Destiny
Vous avez aimé Fire Emblem? Vous aimerez peut-être aussi Disgaea 6, le dernier volet en date d’une autre grande série de jeux de rôle tactiques japonais, mais peut-être pas. Car Disgaea est une saga riche en paradoxes, à la fois follement complexe et ouvertement blagueuse avec ses personnages et situations aussi pittoresques qu’improbables. La règle, ici, est celle de l’abondance, voire de la surcharge : esthétiquement, narrativement et, surtout, sur le plan de son système de jeu dont les multiples subtilités et variations ont de quoi intimider les néophytes.
On saura cependant gré aux développeurs d’avoir fait, avec cet épisode six, des efforts pour rendre l’affaire un peu plus accessible. Une fois passé un premier cap et à condition de ne pas souffrir d’une grave allergie à son humour, c’est tout un monde de possibilités qui s’offre à nous dans Disgaea 6, le principal enjeu étant de se les approprier pour trouver notre manière à nous d’y jouer. Le principal risque, alors sera de ne plus vouloir le quitter.
Sur Switch, Nippon Ichi Software, environ 60€.
Legend of Mana
Drôle de destin que celui de la vieille saga Mana qui, longtemps mal distribuée en dehors du Japon, semble aujourd’hui omniprésente, de compilations en remakes et spin-offs mobiles. Paru à l’origine en 1999 (mais pas en Europe) sur la première PlayStation et fraîchement porté en HD, Legend of Mana est un épisode à part de cette précieuse série de jeux de rôle dont les expérimentations sur le genre rappellent celles d’un autre titre de Square Enix des années PS1 lui aussi remasterisé il y a peu : SaGa Frontier.
La principale originalité de Legend of Mana : le monde dans lequel il prend place n’est pas donné. Il faut le construire en déposant des “reliques” gagnées au fil de l’aventure aux emplacements de notre choix. Sa carte, initialement vierge, se change peu à peu en bibliothèque de lieux à visiter un par un – pas d’illusion de continuité ici. Si la raideur de son système de combat peut rebuter, il y a toutes les raisons de se réjouir de voir (re)venir au premier plan les beaux RPG japonais bizarres d’antan.
Sur Switch, PS4, PS5 et Windows, Square Enix, environ 30€.
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Alex Kidd in Miracle World DX
À l’époque où Sega se cherchait une mascotte pour rivaliser avec Nintendo, c’est d’abord un garçon aux faux airs de singe et aux gros poings qui eut les honneurs d’un duel à distance avec Mario. Sans faire le poids, d’où l’arrivée quelques années plus tard du hérisson pressé, mais sans non plus démériter. C’est la toute première aventure de ce petit bagarreur du nom d’Alex Kidd qui a droit aujourd’hui à son remake sur l’excellent modèle de son contemporain Wonder Boy : The Dragon’s Trap il y a quelques années. Avec, là aussi, la possibilité de basculer à tout moment des graphismes de 1986 à ceux, joliment revus, d’aujourd’hui.
Conjugué à sa difficulté d’époque, l’imprécision des contrôles d’Alex Kidd in Miracle World DX risque malheureusement d’en décourager beaucoup. Aux moins persévérants, on ne saurait trop conseiller de cocher sans honte l’option “vies infinies”, car si cet Alex Kidd revu et corrigé n’est pas aussi agréable à jouer qu’espéré, son univers kawaii se visite avec grand plaisir.
Sur Switch, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S et Windows, Jankenteam / Merge Games, environ 20€.
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