L’automobile célébrée, un matin compliqué et des batailles chinoises du passé : c’est notre sélection vidéoludique de la semaine.
La très populaire simulation de conduite Gran Turismo fête ses vingt-cinq ans avec un très riche septième épisode alors que Pants Quest change le jeu d’aventure en fiction du quotidien. Quant à Dynasty Warriors 9, il gagne une dose de stratégie avec son spin-off Empires.
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Gran Turismo 7
S’ils se tiennent aux deux extrêmes du spectre des jeux de course, Gran Turismo 7 et Forza Horizon 5 possèdent au moins un point commun : celui de substituer à notre réalité un monde où la voiture est reine. À l’idée du circuit infini sur laquelle repose le second, le premier oppose une sorte d’univers-étagère pour collectionneur·euses jusqu’au-boutistes sur lequel s’empilent les voitures de toutes époques, les épreuves et circuits, les fiches techniques, les images documentaires… Sa promesse, sous réserve qu’on remplisse quand même les conditions nécessaires pour décrocher ses permis, c’est de nous propulser presque à volonté d’un point à un autre de l’histoire de l’automobile, sans que rien (type de véhicules, de courses…) ne soit par principe interdit. Le mot d’ordre est à peu près le même que dans une autre grande saga japonaise : “Attrapez-les tous !” Et admirez-les, surtout, chérissez-les. On se réjouit aussi que ce luxueux Gran Turismo nouveau se révèle plus accessible que certains volets passés de la série emblématique de Sony et qu’il lui fasse gagner un chouette mode “rallye musical” où la conduite devient un étonnant jeu de rythme.
Sur PS4 et PS5, Polyphony Digital/Sony, de 65 à 80 €.
Pants Quest
Oubliez l’exotisme et les grands frissons : descendant miniature des point and click d’antan, Pants Quest ose l’aventure domestique. Allez-vous réussir à préparer un café ? À remettre la main sur ce satané pantalon ? À lancer le lave-linge ? À donner à manger au chat qui tourne en rond ? Plus facile à dire qu’à faire quand vous êtes un grand dadais mal réveillé et assez perdu sans sa Carla partie pour quelques jours – la masculinité triomphante y prend un joli coup mérité. Jeu-dispositif d’une brièveté idéale (plus ou moins une heure selon votre sagacité), l’œuvre des Australiens de Ghost Cat Games séduit par son sens du détail autant que par son ton pince-sans-rire. Et puis, à bien y réfléchir, quoi de plus énigmatique que le quotidien ?
Sur Mac et Windows, Ghost Cat Games, 6 €.
Dynasty Warriors 9 Empires
Le “musou” est partout. Mais ce n’est pas parce que cette variante du beat’em up, qui nous place face à des centaines d’adversaires, est reprise par Zelda, Fire Emblem ou Persona qu’on oublie d’où elle vient : de Dynasty Warriors, vieille série japonaise inspirée du roman chinois Les Trois Royaumes, qui multiplie elle-même les suites et spin-off. Quatre ans après sa sortie, Dynasty Warriors 9 gagne ainsi un épisode dérivé qui ajoute une dimension stratégique (diplomatie, gestion des finances…) à ses combats et enrichit l’expérience. Donnant du même coup une bonne raison de s’abandonner une fois de plus à son entêtante action.
Sur Switch, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S, Windows et Stadia, Omega Force/Koei Tecmo, de 50 à 70 €.
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